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Croissance: réactions politiques au chiffre de 2013 révisé par l'Insee

Le président du groupe socialiste Bruno Le Roux le 29 janvier 2013 à l'Assemblée nationale à Paris [Jacques Demarthon / AFP/Archives] Le président du groupe socialiste Bruno Le Roux le 29 janvier 2013 à l'Assemblée nationale à Paris [Jacques Demarthon / AFP/Archives]

Réactions politiques à la révision à la hausse par l'Insee, à 0,3% contre 0,2%, des chiffres de la croissance pour l'année 2013:

Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée nationale: "la reprise de la croissance en 2013 valide la stratégie du Président et du gouvernement. L’effort consenti pour le redressement des entreprises et de l’emploi, le refus de l’austérité pour les ménages et l’engagement de réformes structurelles ont permis de sortir la France de la récession. Autre signe encourageant, l’investissement et la consommation s’améliorent conjointement, preuve que notre politique économique avance sur ces deux jambes. Cette amélioration n’est qu’un début. (...) C’est l’objet du pacte de responsabilité et de ses contreparties: donner aux entreprises les marges qui vont permettre en retour d’accélérer l’investissement et de débloquer les embauches". (communiqué)

Thierry Mandon, porte-parole du groupe PS à l'Assemblée Nationale: "En réalisant finalement une croissance de 0,3%, l’économie française fait un peu mieux qu’attendu même si cela reste trop peu. Ce résultat est très proche de celui obtenu par l’Allemagne (0,4%) et démontre que les performances économiques de la France restent très proches de celles de nos voisins". (communiqué)

Robert Rochefort, député européen, vice-président du MoDem: "il n'y a pas lieu de se réjouir des chiffres de la croissance annoncés ce matin par l'Insee pour le 4ème trimestre 2013. Si l'on tient compte de la progression de la population (environ 0,5% par an), ils montrent juste une stagnation durable de la richesse produite par tête. Aucun indice ne permet de déceler que notre pays s'accrocherait au train de la reprise qui démarre un peu partout autour de nous. La hausse de la consommation tient pour une large part à des anticipations d'achats afin d'éviter la hausse de la TVA du 1er janvier dernier. Celle très mesurée de l'investissement est une nécessité technique après 7 trimestres consécutifs de recul. La confiance n'est toujours pas de retour bien au contraire et sans elle aucune accélération n'est envisageable. Le doute s'installe sur le pacte de responsabilité et il en est de même en ce qui concerne les 50 milliards d'économies à réaliser dans les dépenses publiques alors que la Cour des comptes en rappelle le caractère inévitable". (communiqué)

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