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Ces villes qui pourraient passer à droite "par rejet" du gouvernement

Le député UMP et président du conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, le 22 décembre 2011 à l'Assemblée nationale  [Jacques Demarthon / AFP/Archives] Le député UMP et président du conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, le 22 décembre 2011 à l'Assemblée nationale [Jacques Demarthon / AFP/Archives]

L'UMP Patrick Devedjian, député et président du conseil général des Hauts-de-Seine, a estimé dimanche qu'un nombre "important" de villes pourrait basculer à droite aux municipales "non pas à cause des qualités fabuleuses de l'UMP mais par rejet de la politique gouvernementale".

"L'électorat de droite est très insatisfait de ses partis politiques mais il est encore plus insatisfait du gouvernement, beaucoup plus remonté contre", a déclaré M. Devedjian sur Radio J, considérant "toutes les conditions réunies pour qu'il y ait une abstention différenciée lors de ces élections, que l'électorat de gauche se mobilise moins que l'électorat de droite très mécontent de la politique gouvernementale".

A l'appui de son analyse, l'élu des Hauts-de-Seine a donné trois arguments: "Aux dernières élections municipales, la gauche a fait un vrai succès, elle a fait le plein (...) donc il y a un reflux naturel", "les élections intermédiaires locales sont les élections habituelles de réaction contre la politique gouvernementale et le pouvoir central", "la politique socialiste ne convainc pas".

Interrogé sur les difficultés de la candidate de l'UMP à Paris, Nathalie Kociuscko-Morizet, il a répondu qu'une victoire de la droite dans la capitale constituait "un défi difficile" car "il faut qu'elle fasse 53%" mais aussi car "la structure en arrondissements développe un système un peu clanique (...) en même temps les électeurs en ont assez des dissidences".

Et M. Devedjian d'affirmer encore que "la mayonnaise n'est pas encore constituée, le corps électoral dans son ensemble n'a pas encore bien pris conscience de l'élection et de ses enjeux".

A Marseille, "la droite va gagner aussi parce que la gauche est démobilisée et parce qu'il y a une sanction nationale dans les grandes métropoles", selon lui.

Quant à Levallois-Perret, le président du conseil général des Hauts-de-Seine s'est borné à souhaiter "que la ville reste à droite", se refusant à dire s'il souhaitait la victoire du dissident face au sortant UMP Patrick Balkany et assurant ne tirer "jamais contre son camp".

Le parquet de Nanterre a ouvert mi-janvier une information judiciaire contre le maire, soupçonné d'avoir utilisé un chauffeur de la mairie à des fins personnelles. Le couple Balkany est aussi visé par une enquête préliminaire à Paris pour "blanchiment de fraude fiscale".

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