En direct
A suivre

Délinquance: "un échec majeur", estime l'UMP

Le président de l'UMP Jean-François Copé, le 22 janvier 2014 à Bruxelles  [John Thys / AFP] Le président de l'UMP Jean-François Copé, le 22 janvier 2014 à Bruxelles [John Thys / AFP]

L'UMP a jugé jeudi que la publication des chiffres sur la délinquance marquait "un échec majeur" du gouvernement, son président Jean-François Copé, y voyant "un réquisitoire terrible pour la gauche".

"Voilà le résultat de vingt mois de politique socialiste!" s'est exclamé M. Copé devant la presse, à l'occasion d'une convention de son parti sur les élections municipales.

Selon lui, "la gauche au pouvoir a toujours incarné, hélas, le laxisme dans la lutte contre la délinquance et contre la criminalité (...) Et malheureusement, les résultats qui viennent d'être publiés confirment ces inquiétudes".

De son côté, François Fillon, ancien Premier ministre, a dénoncé dans un communiqué un bilan "particulièrement médiocre" de Manuel Valls en matière de sécurité, estimant que le ministre de l'Intérieur en porte "seul la responsabilité".

"C'est une explosion de la délinquance dans tous les secteurs, sur tous les territoires. Manuel Valls est en passe de devenir le pire ministre de l'Intérieur, en tout cas le moins efficace, depuis une dizaine d'années", a lancé pour sa part Christian Jacob, le chef de file des députés UMP, en présentant ses voeux à la presse.

"Les policiers et les gendarmes attendent un vrai patron, pas un acteur de cinéma", a-t-il ajouté. Selon lui, "on a un ministre qui passe son temps à faire de l'image, mais ce qu'on lui demande ce n'est pas de faire de l'image, c'est de faire son boulot".

Dans un communiqué, Brice Hortefeux, ex-ministre de l'Intérieur, a affirmé que "ces très mauvais résultats démontrent toute l'incapacité du gouvernement actuel à se concentrer sur l'essentiel et à protéger les Français".

"Face à cet échec majeur qui ne fait que s'amplifier depuis l'élection de François Hollande, il est grand temps de tirer la sonnette d'alarme au gouvernement : moins de communication, plus d'action!", a-t-il dit.

Dans un communiqué séparé, le député Eric Ciotti juge que ces chiffres "dissipent l’écran de fumée lancé par Valls sur la réalité de la situation de l’insécurité en France".

"En 2013, comme pour le chômage, la courbe ascendante des crimes et des délits n’a donc connu aucune inversion", assure le président du conseil général des Alpes-maritimes.

S'y ajoutent, selon lui, de mauvais résultats "en matière de lutte contre l’immigration clandestine".

"Force est de constater que la stratégie de communication de Manuel Valls a atteint ses limites puisqu’elle n’a fait que masquer l’inefficacité et la dangerosité de la politique laxiste de la Garde des Sceaux", selon l'élu d'opposition.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités