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Diapo : Quand Dieudonné était une figure de la gauche

Guy Bedos, venu soutenir la candidature de Dieudonné à la mairie de Dreux en février 2001 [ALAIN JOCARD / AFP]

A l'époque, on l'appelait "Dieudo". Aujourd'hui, on le nomme prudemment "Dieudonné M'Bala M'Bala", son nom à l'état civil. Le provocateur sur lequel pèse aujourd'hui menaces judiciaires et mesures d'interdiction, a pourtant été longtemps un des chouchous de la (gauche de la) gauche.

 

Droit au logement, Confédaration Paysanne... Ils sont nombreux ces mouvements de la gauche alternative a avoir reçu le soutien explicite de Dieudonné de la fin des années 1990 au milieu des années 2000. 

Après la séparation en 1997 du duo qu'il formait avec Elie Semoun, Dieudonné s'était en effet engagé pleinement auprès des mouvements de gauche, devenant à titre personnel une figure de la lutte contre le Front National dans la ville-symbole de Dreux (Eure-et-Loir) où Jean-Pierre et Marie-France Stirbois avaient obtenu des scores prometteurs pour le mouvement de Jean-Marie Le Pen.

Jusqu'en 2006, malgré la multiplication de ses propos sur le "lobby juif", il continue d'apparaître dans les manifestations de la gauche contestatatire ou altermondialiste aux côtés des figures de cette mouvance. Mais son apparition en novembre 2006 à la fête des "Bleu-Blanc-Rouge" du Front National achève de brouiller les pistes.

S'il est devenu difficible de classer politiquement Dieudonné, la vindicte qu'il attire et qui le conforte, témoigne d'un improbable retournement de situation.

 

En images : retrouvez les temps forts de l'engagement de Dieudonné auprès de la gauche

 

 

 

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