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Morin juge que le moment ne se prête pas à la contestation

Hervé Morin, le 14 septembre 2013, près de Poitiers [Alain Jocard / AFP/Archives] Hervé Morin, le 14 septembre 2013, près de Poitiers [Alain Jocard / AFP/Archives]

L'ex-ministre de la Défense et président du Nouveau Centre, Hervé Morin, a jugé lundi que la célébration du 11 novembre "ne se prête pas" à contester le président de la République, tout en évoquant "un sentiment pré-insurrectionnel" en France.

Disant n'avoir "pas de souvenir d'un chef de l'Etat hué ainsi lors d'une cérémonie nationale comme celle-ci", M. Morin a déclaré par téléphone à iTélé que "le moment ne s'y prête pas" vu la "solennité du recueillement" pour ce "devoir de mémoire" et ce jour commémorant "un passé commun" fait de "tellement de souffrances pour le peuple français".

"Même si François Hollande n'est pas à la hauteur de la situation" et "quel que soit le mépris qu'on peut avoir pour le président de la République - c'est le sentiment qui domine -, on ne le fait pas comme ça", a encore considéré ce membre de l'UDI, désormais alliée au MoDem au sein de l'Alternative.

Mais, a affirmé M. Morin, député de l'Eure, "la colère des Français est immense" et "il y a un sentiment pré-insurrectionnel dans le pays" avec une population "sans espoir", l'idée que "rien ne va et que la politique menée ne permet pas de redresser le pays".

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