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Bussereau : "il faut redonner très vite vie à l'écotaxe"

L'ancien ministre UMP Dominique Bussereau le 9 juin 2013 à l'Assemblée nationale à Paris [ / AFP/Archives] L'ancien ministre UMP Dominique Bussereau le 9 juin 2013 à l'Assemblée nationale à Paris [ / AFP/Archives]

L'ancien ministre UMP Dominique Bussereau a estimé dimanche qu'il fallait "redonner très vite vie à l'écotaxe", suspendue par le gouvernement, mais qualifié "d'un peu bidon" le plan d'avenir pour la Bretagne proposé par Jean-Marc Ayrault.

Invité du Grand entretien sur RCJ, le député de Charente Maritime a dit que son "point de vue personnel est qu’il faut très vite redonner vie à l’écotaxe".

"Il s’agit de faire en sorte que les 800.000 camions qui circulent en France, dont un quart viennent du reste de l’Europe et du Maghreb, paient quelque chose qui permette d’entretenir le réseau routier et de développer nos infrastructures", a expliqué l'ancien ministre des Transports.

"Après, c’est compliqué pour le gouvernement. Il a un foyer d’opposition en Bretagne, bien que les Bretons aient déjà obtenu 50% de réduction de l’écotaxe et bénéficient depuis quelques dizaines d’années du seul réseau gratuit complet à quatre voies de notre pays", a-t-il ajouté.

Mais le plan d'avenir pour la Bretagne, "ça fait un peu bidon", a-t-il lancé. "Un peu pour les entreprises, un peu pour les transports, un peu pour les charges etc., est-ce que c’est à la hauteur de la situation ?".

"Le gouvernement est minoritaire perpétuellement dans son propre pays et c’est extraordinairement dangereux", s'est inquiété Dominique Bussereau.

"On a l’impression que le chef de l’Etat, quelles que soient par ailleurs ses qualités, est désemparé, les sondages sont terrifiants, le Premier ministre, quelle que soit aussi sa bonne volonté, donne l’impression d’être en lévitation sur un tapis volant au-dessus de son propre pays, le gouvernement est partagé, divisé, parfois en bagarre au sein de la citadelle de Bercy", a-t-il décrit.

Selon lui, "le remaniement ne servirait pas à grand-chose" et "il faut aller jusqu’aux municipales et aux européennes qui par nature ne seront pas bonnes pour le gouvernement" pour "qu’il y ait possibilité pour l’opinion de dire les choses par un vote".

Dominique Bussereau a toutefois mis à part "quelques dossiers de politique étrangère très consensuels".

A cet égard, se déclarant "atterré" par la mort des deux journalistes de RFI au Mali, il a rappelé avoir "toujours approuvé l'intervention Serval".

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