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Le Maire juge "stupéfiants" les propos de Moscovici sur la reprise

Bruno Le Maire le 13 février 2013 à Paris [Patrick Kovarik / AFP/Archives] Bruno Le Maire le 13 février 2013 à Paris [Patrick Kovarik / AFP/Archives]

Bruno Le Maire, ancien ministre UMP, a jugé "stupéfiants" les propos de Pierre Moscovici selon lesquels "la reprise est là", estimant qu'ils montrent que le ministre de l'Economie est "complètement déconnecté des réalités", dimanche sur Radio J.

L'interview de Pierre Moscovici dans le Journal du dimanche du 13 octobre est "stupéfiante" et "montre un ministre de l'Economie et des Finances complètement déconnecté des réalités, sourd aux difficultés des Français", a affirmé M. Le Maire.

"Malheureusement, ce que je vois en France, dans mes déplacements, c'est un effondrement de l'appareil productif français (...) Que M. Moscovici écoute l'inquiétude et la souffrance des Français! C'est trop facile de dire que tout va bien. Il y a un effondrement de l'outil productif français, une destruction d'emplois dans le secteur privé. Voilà la réalité de notre pays", a-t-il asséné.

"Les résultats de M. Hollande vont semer une colère chez les Français parce que ce sont des résultats en trompe l'oeil", a-t-il également affirmé, qualifiant les emplois d'avenir du gouvernement de "contrats factices". "Le traitement social du chômage, la droite aussi l'a essayé, ça ne marche pas, c'est un emplâtre sur une jambe de bois", a-t-il ajouté.

Mais "si nous (à l'UMP) voulons recréer un espoir, il ne s'agit pas simplement d'arriver avec des mesures qu'en général nous n'avons même pas eu le courage d'appliquer au cours des dix dernières années, je pense à la question des charges, du droit du travail, de la durée du travail".

M. Le Maire a demandé à son camp d'"adopter une attitude d'humilité" pour "être capables de dire aux Français que (...) nous ne sommes pas allés au bout de nos idées, au bout de nos convictions et que sur de nombreux sujets, nous avons déçu".

Toutefois, il n'assistera pas à la convention de l'UMP, jeudi, consacrée au bilan de cette décennie. "Il faut être tourné vers l'avenir, pas vers le passé", a-t-il dit.

 

 

 

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