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Moscovici répond à Courson

Le ministre de l’Économie Pierre Moscovici lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le 23 juillet 2013 [Pierre Andrieu / AFP] Le ministre de l’Économie Pierre Moscovici lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le 23 juillet 2013 [Pierre Andrieu / AFP]

Pierre Moscovici a répondu au président de la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Cahuzac, Charles de Courson (UDI), qui avait persisté par courrier dans sa mise en cause du ministre de l’Économie dans les médias.

"En réponse à votre lettre du 24 juillet 2013 (mercredi), je maintiens, mot pour mot, les déclarations que j'ai faites devant la commission des Finances, le 17 avril, devant votre commission d'enquête, le 16 juillet, puis dans mon courrier du 18 juillet dernier, et m'inscris en faux contre les interprétations tendancieuses que vous faites", écrit M. Moscovici dans une lettre d'un peu plus de trois pages datée de jeudi et dont l'AFP a obtenu copie vendredi.

"Vous me mettez à nouveau en cause personnellement et je ne peux l'accepter", s'insurge M. Moscovici, qui dit vouloir en outre "répondre avec fermeté sur trois nouvelles insinuations erronées" et développe ensuite ses arguments.

"Pour avoir exercé moi-même par le passé les fonctions que vous occupez aujourd'hui, je vous avoue que je me représente bien autrement les exigences d'impartialité et d'objectivité qui s'y attachent", lance M. Moscovici à la fin de sa lettre.

"Vous êtes évidemment libre de vos propos, comme tout parlementaire, et je suis le premier à chérir cette liberté. Mais il se trouve qu'en présidant cette commission d'enquête vous avez endossé une haute responsabilité, qui aurait dû vous retenir de prononcer à mon endroit des propos dont la tonalité attentatoire à mon honneur est hélas évidente. Par respect pour le Parlement, je le regrette profondément", affirme le ministre.

 

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