C’est un mot rarement employé lors d’une passation de pouvoir. L’ex-ministre de l’Ecologie, Delphine Batho a évoqué mercredi son «limogeage» lors de son intervention aux côtés de son successeur Philippe Martin avec qui elle venait de passer un quart d’heure en tête à tête.
Autre fait exceptionnel : elle a convoqué une conférence de presse cet après-midi pour revenir en détail sur les «circonstances» de son départ du gouvernement.
Tout juste a-t-elle précisé hier que «servir la France, s’engager au plus haut niveau est une mission qui demande des sacrifices».
Alors que plusieurs écologistes ont pris la défense de celle qui avait critiqué un «mauvais budget» en préparation, Jean-Marc Ayrault a expliqué pourquoi il lui avait demandé de partir. «Dans un gouvernement, il n'y a pas deux politiques. La parole est libre, le débat est total mais une fois que la décision est prise, la solidarité gouvernementale est la garantie de l’efficacité», a expliqué le Premier ministre.
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