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Campagne de Sarkozy : l'UMP a lancé sa souscription

Le président de l'UMP, Jean-François Copé, lors d'une conférence de presse à Paris, le 4 juillet 2013 Le président de l'UMP, Jean-François Copé, lors d'une conférence de presse à Paris, le 4 juillet 2013 [Patrick Kovarik / AFP]

L'UMP a devancé le lancement de la "grande souscription nationale" annoncée par son président Jean-François Copé après le rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, les personnes qui le souhaitent pouvant dès jeudi soir faire un don en ligne.

L'UMP avait annoncé le lancement de la souscription pour lundi. Mais "vu le nombre de mails et de coups de téléphone reçus au siège" de la part de donateurs potentiels, le premier parti de l'opposition a décidé de la mettre en ligne sur son site dès jeudi soir.

La décision du Conseil constitutionnel est "une décision grave puisqu’elle a pour conséquence de priver le premier parti d’opposition républicaine des moyens d’exercer sa mission au service de la démocratie française", affirme M. Copé, dans un message accompagnant le formulaire à remplir pour le don.

"Afin que les Français soient pleinement informés de ce dont il s’agit, je veux préciser la chose suivante : le fait d’un dépassement – que par ailleurs nous avons contesté – de 400.000 euros sur un budget total de 22 millions a pour effet de priver l’UMP de 11 millions de dotations publiques", écrit M. Copé.

"J’entends certains commencer à évoquer l’idée que l’UMP, étranglée financièrement, ne pourrait plus continuer à faire entendre sa voix au service des Français, qu’elle ne pourrait plus dénoncer la politique de la gauche qui détient tous les pouvoirs, qu’elle ne pourrait plus proposer un chemin d’espérance pour la France. Je veux vous dire que la voix de l’UMP ne s’éteindra pas !", martèle le patron du parti.

 
 

Pour couvrir la totalité des quelque 11 millions d'euros qui manqueront à l'UMP après le rejet des comptes du candidat Sarkozy, Catherine Vautrin, trésorière de l'UMP, a calculé qu'il suffirait à chaque adhérent de "verser 35 euros". "Il n'est pas question que la voix de l'UMP s'éteigne. La démocratie française ne peut pas se passer du principal parti de l'opposition", a-t-elle également affirmé à l'AFP.

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