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Copé restera président de l'UMP jusqu'en 2015

Jean-François Copé, le 14 juin 2013 à Bias dans le sud-ouest de la France [Mehdi Fedouach / AFP]

Les adhérents de l'UMP ont décidé à plus de 92% que Jean-François Copé resterait le président de leur parti jusqu'à novembre 2015, selon les résultats du vote organisé de vendredi à dimanche par le premier parti de l'opposition.

Les adhérents ont également approuvé, à près de 93% des suffrages exprimés, les nouveaux statuts de l'UMP, qui instaurent notamment le principe d'une primaire avant l'élection présidentielle.

Les adhérents "ont voulu tourner la page et leur choix est massif et sans ambiguïté. Nous pouvons enfin nous consacrer à reconquérir le cœur des Français", a affirmé M. Copé au Figaro.

"Après le fiasco de novembre 2012 qui a miné la réputation de l'UMP et révélé les failles de son fonctionnement, notre parti est, grâce à eux, désormais remis sur des rails démocratiques solides", affirme de son côté François Fillon dans un communiqué. "Le report de l'élection pour la présidence de l'UMP n'efface pas le passé", ajoute l'ancien Premier ministre.

87.823 adhérents (sur les 318.634 à jour de cotisation au 31 décembre 2012) ont participé au scrutin (taux de participation de 27,5%), selon un communiqué de l'Autorité de supervision du Congrès, présidée par la juriste Anne Levade, professeur de droit public.

Les adhérents devaient répondre à deux questions, l'une portant sur l'approbation des nouveaux statuts de leur parti, de son règlement intérieur et d'une charte établissant une primaire en 2016 en vue de l'élection présidentielle pour 2017. Le oui à cette première question a obtenu 92,8% des suffrages exprimés.

La seconde portait sur l'approbation de "dispositions transitoires", autrement dit un report de la nouvelle élection à la tête du parti qui est prévue en septembre prochain. Le oui a obtenu 92,4% des suffrages exprimés. M. Copé reste donc président du mouvement jusqu'à la prochaine élection, fixée à novembre 2015.

L’Autorité de supervision précise qu'elle a, "tout au long des trois jours du scrutin, procédé à l’examen en temps réel des réclamations qui lui ont été adressées".

Il y a eu 406 réclamations, dont 403 pour raisons techniques ou relatives à l’inscription sur la liste électorale. Il y a également eu un vote "pouvant résulter d’une usurpation d’identité", un autre "ayant pu être émis sous contrainte", ainsi qu'"un cas de contestation de non-inscription sur la liste électorale".

"L’Autorité de supervision du Congrès rendra sa décision définitive sur les résultats du scrutin dès que l’ensemble des pièces que doivent lui adresser, dès lundi 1e juillet, les bureaux de vote" seront arrivées, mais "au regard des résultats issus du décompte, les éventuelles annulations issues de ce contrôle ne semblent pas susceptibles de remettre en cause les résultats".

Anne Levade était assisté par deux parlementaires UMP, le député copéiste Etienne Blanc (Ain) et le sénateur (Val d'Oise) filloniste Hugues Portelli.

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