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Paris : NKM promet de ne pas augmenter les impôts

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, le 18 juin 2013 [Jean-Christophe Magnenet / AFP] Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, le 18 juin 2013 [Jean-Christophe Magnenet / AFP]

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, a promis mercredi qu'elle n'augmenterait pas les impôts si elle remportait cette élection en 2014.

Invitée de "Questions d'Info" LCP/France Info/Le Monde/AFP, Mme Kosciusko-Morizet a fait valoir que "depuis 2001", date de l'élection de Bertrand Delanoë, il y avait eu "40% d'impôts en plus avec une augmentation de l'emprunt, qui sera une multiplication par quatre en 2014: on est passé de 1 milliard en 2001 à 4 milliards en 2014".

Comme on lui demandait si elle arrêterait d'augmenter les impôts, elle a répondu: "Oui, ça, il le faut."

Elle a fait valoir que, "dans le détail", certains impôts avaient été "carrément sextuplés". La candidate UMP a pris en exemple "la taxe sur le balayage". "Avant, il y avait plusieurs catégories. La plus faible, c'était 1,22 euro le mètre linéaire, et puis la plus élevée, c'était 7 euros et quelques. Alors, la municipalité avait annoncé que pour homogénéiser, ça allait coûter pareil partout. Sauf que l'on a homogénéisé, devinez comment? Par le haut. Tout le monde a payé 7 euros et quelques" par an.

"Ça fait une augmentation de 600% pour certaines personnes", a-t-elle dit.

La députée de l'Essonne a évoqué en outre la situation des fonctionnaires de la Ville de Paris, où "le taux d'absentéisme dans certains services est inégalé dans les collectivités". Elle a affirmé qu'une somme "de l'ordre de 200 millions d'euros par an" étaient ainsi "perdue, pour de l'absentéisme".

Selon elle, "les agents de la Ville de Paris déplorent énormément le manque de dialogue, le manque de dialogue social. Les difficultés d'organisation dans certains services sont considérables".

Mme Kosciusko-Morizet a jugé que c'était "paradoxal parce que la municipalité sortante a beaucoup augmenté le nombre de fonctionnaires de la Ville de Paris". "Ils sont passés de 40.000 à plus de 50.000", soit "25% d'augmentation en un peu plus de dix ans", a-t-elle poursuivi.

"Ce n'est pas normal, d'un côté, d'avoir 25% de fonctionnaires en plus, et, de l'autre côté, d'avoir un tel mal-être, qu'il y ait 200 millions de perte, du fait de l'absentéisme", a-t-elle insisté.

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