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Mariage gay : l'UMP met en cause "les provocs" policières

Le député UMP Philippe Gosselin (d) et la comédienne Viriginie Tellene (g) lors d'une manif anti-mariage gay, le 12 février 2013 [Mehdi Fedouach / AFP/Archives] Le député UMP Philippe Gosselin (d) et la comédienne Viriginie Tellene (g) lors d'une manif anti-mariage gay, le 12 février 2013 [Mehdi Fedouach / AFP/Archives]

Le député UMP Philippe Gosselin a déclaré mercredi "qu'il ne faudrait pas que les forces de l'ordre aient pour mission d'exciter pour créer le chaos", en les accusant de "provocs" place des Invalides, mardi soir à Paris.

Ce député, qui s'exprimait dans les couloirs de l'Assemblée, était allé soutenir, avec deux de ses collègues UMP, Jean-Frédéric Poisson et Dominique Tian, une centaine de manifestants qui refusaient, vers minuit, de quitter l'esplanade des Invalides, et qui ont été dispersés par les forces de l'ordre. Celles-ci ont procédé à une quarantaine d'interpellations.

Selon Philippe Gosselin, "on a pris la parole très calmement, sans appel à la révolte, en disant qu'on avait besoin de leur soutien, et au fur et à mesure qu'on leur parlait, le cordon de CRS se rapprochait dangereusement, et il y a vraiment eu de la provoc des forces de l'ordre qui auraient très bien pu, alors qu'on était là justement, temporiser".

"Et on a été pris à partie, assez violemment, et il a fallu qu'on exhibe de notre qualité de parlementaires pour que les choses se calment et qu'on puisse se retirer. (...) Ca a été parfois un peu violent, il y a eu des coups de matraque, on a un collaborateur qui a une belle marque parce qu'il s'est pris un coup de matraque, il y a eu des coups de boucliers", a-t-il dit.

"Je crois qu'il faut qu'on arrête les provocs. Je condamne évidemment toute violence, et de façon claire, nette et définitive, mais il ne faudrait pas non plus que les forces de l'ordre aient pour mission d'exciter pour créer le chaos", a lancé M. Gosselin, dont le groupe UMP devait interpeller le ministre de l'Intérieur sur le sujet lors de la séance des questions au gouvernement.

"Je ne peux pas comprendre qu'on vote une loi d'amnistie pour des syndicalistes qui cassent, et qu'on s'en prenne à des gamins, des étudiants en tout cas, qui font des sit-in pacifiques", a-t-il conclu.

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