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Mélenchon préfère la souveraineté des peuples à l'euro

Jean-Luc Mélenchon au congrès du Parti de gauche à Bordeaux le 23 mars 2013 [Mehdi Fedouach / AFP] Jean-Luc Mélenchon au congrès du Parti de gauche à Bordeaux le 23 mars 2013 [Mehdi Fedouach / AFP]

Le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a estimé samedi en marge du 3e congrès du PG qu'entre la "souveraineté du peuple" et "l'euro", il choisirait "la souveraineté du peuple", après l'attitude des 17 gouvernements de la zone euro à l'égard de Chypre.

"L'Union européenne nous a fait la démonstration (avec Chypre) qu'il y aura la situation où il faudra choisir entre la souveraineté du peuple et l'euro. Je choisis la souveraineté du peuple", a déclaré M. Mélenchon à la presse.

"Chypre, c'est un franchissement, c'est un acte de guerre", a-t-il ajouté. "L'euro qui était sensé être le fluide qui unit les pays, c'est le contraire, c'est le moyen de serrer la gorge", a déclaré l'eurodéputé sans pour autant vouloir sortir de l'euro, "cela voudrait dire que Merkel a gagné".

"Il faut accepter d'être l'Europe du sud", a dit M. Mélenchon préconisant de se tourner vers les pays de la Méditerranée pour une "alternative dans la manière dont fonctionne l'Europe".

Interrogé sur les propos de François Delapierre qui a fustigé "les 17 salopards de l'Europe", dont le ministre de l'Economie Pierre Moscovici, faisant référence à l'attitude des 17 gouvernements de la zone euro à l'égard de Chypre, il a trouvé que "c'est une très belle expression".

"Qu'a fait le Français dans la réunion? Il s'est pris pour un petit intelligent qui a fait l'ENA... c'est un comportement de quelqu'un qui ne pense pas français, qui pense finance internationale", a-t-il dit.

"La cible suivante, ce sont les gros fruits. Il s'agit maintenant de saigner les Italiens et les Français", a estimé M. Mélenchon.

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