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Neige : du "bon" et du "pas bon" pour Bussereau (UMP)

L'ancien ministre des Transports Dominique Bussereau le 21 novembre 2012 à Paris [Thomas Samson / AFP/Archives] L'ancien ministre des Transports Dominique Bussereau le 21 novembre 2012 à Paris [Thomas Samson / AFP/Archives]

Dominique Bussereau, ex-ministre des Transports, a jugé qu'il y avait eu, dans la gestion de la crise de la neige par les autorités, du "bon et du pas bon", et a redit que son parti ne demanderait pas d'enquête parlementaire.

Sur Canal +, le proche de Jean-Pierre Raffarin a distribué bons et mauvais points : "le bon, parce qu'on a les expériences depuis de nombreuses années, c'est l'aérien".

"La SNCF ? Ce n'était pas bon d'avoir attendu 08H20 pour annoncer qu'il ne fallait pas prendre le RER et le train", a analysé le député. "Le bon, c'est le boulot que font les agents pour réchauffer les rails, entretenir les caténaires, enlever les congères".

A la RATP, selon lui, "ça a été convenablement géré et dans les réseaux dans le reste de la France également".

Jean-Marc Ayrault dans la cellule de crise qu'il a activée ? "Il y a toujours la tentation, quand on est au gouvernement, d'aller dans une salle avec des gens affairés, des téléphones et montrer qu'on s'en occupe", a relevé l'ancien ministre en souriant. "Le gouvernement avait été un peu long à réagir" et le ministre des Transports Frédéric Cuvillier "avait un peu disparu des écrans" mais "si c'était pour s'en occuper sérieusement, tant mieux !".

M. Bussereau a soutenu la demande de commission d'enquête au sein du Stif, autorité organisatrice des Transports en Ile-de-France, formulée par l'UMP Valérie Pécresse. Il faut "vérifier pourquoi ce syndicat des transports n'a pas plus tôt déclenché l'alerte". Mais le groupe UMP à l'Assemblée nationale "ne demandera pas de commission d'enquête".

"On ne va pas faire de l'opposition sur la neige et le soleil", a résumé le député de Charente-maritime.

Une crise comme ça, a-t-il poursuivi, "permet de dégager les règles pour la crise suivante", comme ce fut le cas pour les aéroports après des intempéries en 2003 qui avaient démontré une insuffisance de chasse-neige, l'absence de glycol ou de cadres d'alerte le weekend. "Tout ça a été corrigé".

La leçon à tirer, selon lui, de l'épisode actuel, c'est "sur l'alerte". "Les compagnies de transport devraient pouvoir rapidement alerter leurs clients" via SMS ou Internet.

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