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Emploi : le Parlement a adopté le contrat de génération

Jean-Marc Ayrault et Michel Sapin le 30 janvier 2013 à l'Assemblée nationale à Paris [Jacques Demarthon / AFP/Archives] Jean-Marc Ayrault et Michel Sapin le 30 janvier 2013 à l'Assemblée nationale à Paris [Jacques Demarthon / AFP/Archives]

Le Parlement a adopté définitivement jeudi, par un ultime vote de l'Assemblée nationale, le projet de loi instaurant le contrat de génération, promesse de campagne de François Hollande.

Le ministre du Travail Michel Sapin a salué l'adoption de ce "contrat de droit commun", qui va générer des "embauches durables". L'UMP a voté contre lors d'un scrutin à main levée dans un hémicycle peu fourni. L'UDI (Union des démocrates et indépendants) de Jean-Louis Borloo s'est abstenue sur ce texte, destiné à favoriser l'embauche des jeunes en CDI et le maintien des seniors dans l'emploi.

"Ca n'est pas un contrat aidé, ça n'est pas un sas circonscrit dans le temps", a dit M. Sapin, appelant les élus à le "faire connaître" et à en faire "vivre l'esprit". Députés et sénateurs s'étaient mis d'accord mardi sur une version identique et le Sénat l'a votée mardi soir. Thierry Repentin, ministre délégué à la Formation professionnelle, a salué un texte "très largement enrichi" par les travaux parlementaires puisqu'il a "doublé de volume".

Gérard Cherpion (UMP) a critiqué un "dispositif onéreux et peu ambitieux", avec à l'appui de ses dires un sondage publié mercredi montrant que la majorité des actifs de moins de 30 ans (58%) étaient sceptiques. Il a de nouveau pointé le financement par le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi.

Pour Arnaud Richard (UDI), ce texte est "passé à côté du grand espoir de campagne qu'il a soulevé". "La formation est la grande absente du contrat de génération", a-t-il déploré, regrettant aussi "le manque de souplesse" et un "état d'esprit peu favorable aux entreprises", pour expliquer l’abstention de son groupe.

Jacqueline Fraysse (Front de Gauche) a salué "le premier texte sur l'emploi qui conditionne une aide publique au recrutement de salarié en CDI". Mais, a-t-elle affirmé, "il ne saurait à lui seul résoudre le problème du chômage". "Il est indispensable que le gouvernement propose des mesures structurelles pour endiguer la saignée d'emplois dans nombre d'entreprises au prétexte de la compétitivité", a-t-elle lancé.

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