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Mali : Jean-Marc Ayrault souligne la nécessité de "stopper la menace terroriste"

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, le 10 janvier 2013 à Paris [Bertrand Langlois / AFP/Archives] Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, le 10 janvier 2013 à Paris [Bertrand Langlois / AFP/Archives]

Jean-Marc Ayrault a souligné samedi la nécessité de l'intervention de l'armée française au Mali "pour stopper la menace terroriste", rappelant qu'il informerait le Parlement conformément à la Constitution et recevrait lundi les présidents de l'Assemblée et du Sénat.

Dans une courte allocution télévisée depuis Matignon, le Premier ministre a expliqué, au lendemain du feu vert donné par François Hollande à cette intervention, que la France souhaitait ainsi "contribuer à stopper la menace terroriste, qui menace non seulement le Mali et l'Afrique, mais qui menace aussi la France et l'Europe".

"Dans le cadre de la Constitution, l'article 35 conduit le gouvernement à informer dans les trois jours le Parlement dans ce type d'intervention", a ajouté le chef du gouvernement.

Il a répété avoir téléphoné dès vendredi soir aux responsables de tous les partis politiques, de l'opposition comme de la majorité, et qu'il recevrait lundi les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que les présidents de groupes politiques et ceux des commissions des Affaires étrangères et de la Défense des deux assemblées.

"Avec le ministre de la Défense (Jean-Yves Le Drian) et le ministre des Affaires étrangères (Laurent Fabius), je donnerai toute les informations nécessaires à l'information du Parlement dans le cadre de la Constitution", a-t-il insisté.

"Les Français sont conscients de la gravité de cette décision, mais cette décision est nécessaire pour stopper la menace terroriste", a conclu Jean-Marc Ayrault.

François Hollande avait assuré vendredi que le Parlement serait "saisi dès lundi" de cette intervention des forces armées françaises.

Selon le ministre délégué aux Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, interrogé ensuite par l'AFP, cette saisine du Parlement peut prendre la forme d'un vote dans l'hémicycle ou d'une information des présidents de l'ensemble des groupes de l'Assemblée et du Sénat, avec des auditions devant les commissions des Affaires étrangères et du Sénat.

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