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Copé veut parler "exclusivement" avec Fillon

Jean-François Copé en conférence de presse au siège de l'UMP à Paris, le 12 décembre 2012 [Miguel Medina / AFP/Archives] Jean-François Copé en conférence de presse au siège de l'UMP à Paris, le 12 décembre 2012 [Miguel Medina / AFP/Archives]

Jean-François Copé, "résolument confiant", a assuré lundi que François Fillon et lui-même avaient décidé de parler "exclusivement ensemble" pour "tourner la page" de la guerre à l'UMP en évitant des perturbations des entourages.

Le président proclamé du premier parti d'opposition était interrogé par i>TELE sur des demandes émanant du camp de l'ex-Premier ministre pour des garanties entourant une nouvelle élection, après le rapprochement des deux rivaux sur la date de mi-septembre 2013.

"Tant que ce n'est pas totalement finalisé, on va attendre un peu mais je crois qu'il y a eu vraiment un progrès très important ce week-end, Jean-Pierre Raffarin a fait un vrai travail de médiation, avec beaucoup de sagesse", a dit le député-maire de Meaux, interrogé sur la perspective d'un accord avec l'ex-Premier ministre.

"L'idée, c'est de se rassembler, car tout cela a pris un tour d'une passion et d'une violence tellement excessives !" a soupiré l'ancien ministre.

Interrogé sur les exigences fillonistes d'une ratification de l'accord par le Conseil national de l'UMP, M. Copé a répondu: "pour tout vous dire, on n'a jamais parlé de ça encore".

"On va voir, c'est un point d'ajustement. C'est plutôt le bureau politique dont c'est la mission", a-t-il observé. Il a annoncé qu'il le réunirait "probablement demain après-midi", alors que cette instance se tient normalement le mercredi matin.

"Je parlerai de tout cela avec François Fillon: nous avons décidé l'un et l'autre de parler exclusivement ensemble", a assuré M. Copé. Parce que les entourages perturbent ? "On le pense tous, et on en a de nombreuses illustrations".

Il a souhaité que tous comprennent sa "volonté de tourner la page, sur des règles claires". "Bien sûr, les conditions de l'élection de septembre doivent se faire sous le contrôle d'une haute autorité" avec "une transparence dans l'égalité de moyens pour les candidats".

Comme on demandait à l'ancien ministre s'il serait à nouveau candidat en septembre, il a répondu : "je ne suis pas du tout dans ça, mon objectif aujourd'hui, dans les fonctions qui sont les miennes en tant que président de l'UMP, c'est de commencer à rassembler la famille", "recoudre un à un tous ces petits trous qui se sont élargis du fait de tensions, de colères, de jalousies, parfois même de hargne tellement disproportionnées !"

Il estime avoir été victime "d'attaques personnelles" d'une "violence et une injustice inouïes". A-t-il dû mettre genou à terre ? "Ce ne sont pas les mots que j'emploierais, mais dire que j'ai vécu ça dans l'allégresse, non".

"Non, je n'ai pas cédé à des pressions, j'ai voulu trouver les voies de l'apaisement", a-t-il plaidé, "j'ai tendu la main", "je n'ai cessé le faire depuis le début".

"Cette fois, on sent vraiment que les choses se débloquent je suis résolument confiant, même s'il y a encore des points d'ajustement", a observé le président élu.

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