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Selon Douillet, Sarkozy va "prendre des initiatives"

David Douillet le 17 mai 2012 à Paris [Etienne Laurent / AFP/Archives] David Douillet le 17 mai 2012 à Paris [Etienne Laurent / AFP/Archives]

Le député UMP David Douillet a affirmé mardi que Nicolas Sarkozy, qu'il a eu au téléphone, est "excédé" par la crise à l'UMP et "va probablement prendre un certain nombre d'initiatives".

"Le seul aujourd'hui qui est en capacité de régler cette situation, je l'ai eu ce matin au téléphone, c'est Nicolas Sarkozy", a déclaré David Douillet sur BFMTV.

"Il est excédé par tout ce qui se passe, comme tous les militants d'ailleurs, et il va probablement prendre un certain nombre d'initiatives après avoir réfléchi", a poursuivi le député des Yvelines, sans donner plus de détails.

 

David Douillet, qui avait soutenu François Fillon dans la campagne pour la présidence de l'UMP, est l'initiateur, avec le député Marc Le Fur (pro-Copé), d'un appel contre la scission du groupe à l'Assemblée et un recours en justice contre l'élection de Jean-François Copé à la tête du parti.

Dans un communiqué publié après son intervention à la télévision, l'ancien champion de judo écrit : "je constate qu'il n'y a plus de solution possible à la crise que nous traversons, eu égard à la décision de François Fillon de créer un groupe distinct au sein de l'UMP".

"J'en appelle donc aujourd'hui à un arbitrage de Nicolas Sarkozy, afin de sauver notre famille politique", a poursuivi M. Douillet, dont l'appel a été suivi par un autre député UMP, Damien Meslot.

Dans un communiqué, ce dernier souhaite, "avec de nombreux parlementaires", "que Nicolas Sarkozy revienne car il est le seul capable de trouver une solution équitable à cette grave crise que traverse l'UMP".

Selon plusieurs sources à l'UMP qui se sont exprimées à l'AFP, Nicolas Sarkozy a estimé lundi durant un déjeuner avec François Fillon qu'il serait préférable d'appeler les adhérents de l'UMP à voter une nouvelle fois pour sortir de l'impasse dans laquelle est plongé le parti.

L'ancien président de la République a également déconseillé à François Fillon de saisir la justice pour contester les résultats controversés de l'élection de Jean-François Copé à la présidence du parti, selon ces mêmes sources, issues des camps Copé et Fillon.

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