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La Droite forte veut des "journalistes de droite" au service public

Guillaume Peltier, l'un des membres de la Droite forte, une branche de l'UMP, en février 2012 [Francois Guillot / AFP/Archives] Guillaume Peltier, l'un des membres de la Droite forte, une branche de l'UMP, en février 2012 [Francois Guillot / AFP/Archives]

La Droite forte, l'un des mouvements de l'UMP qui soumettront une motion au congrès du 18 novembre, a proposé mardi de "démocratiser les chaînes du service public" et "libérer l'information en garantissant l'embauche de journalistes de droite".

"Les penseurs et journalistes de droite comme Eric Brunet, Eric Zemmour et Elisabeth Lévy sont très peu représentés dans l'audiovisuel français. Il s'agirait de rééquilibrer l'information et le commentaire politique, à l'instar de ce que fit François Mitterrand en 1981, au lendemain de son arrivée au pouvoir lorsqu'il obtint l'embauche d'une cinquantaine de journalistes de gauche, tout particulièrement communistes, à la télévision, tels Roland Passevant ou Michel Cardoze", affirment dans un communiqué les responsables de la Droite forte, parmi lesquels figurent les jeunes sarkozystes Camille Bedin, Geoffroy Didier et Guillaume Peltier.

"Sur le modèle des chaînes info (Direct de droite/direct de gauche sur BFMTV, duel Macé-Scaron/Thréard sur i-Télé), les chaînes d'information du service public, radios comme télévisions, mettraient en avant, aux heures de grande écoute, le matin, à midi comme le soir, des journalistes se réclamant de la droite - en plus de ceux de la gauche - afin d'assurer une meilleure représentativité des opinions des Français. Ces nouveaux formats d'équité de traitement médiatique seraient obligatoires lors des matinales comme des journaux de 13h et de 20h des chaînes du service public", demandent-ils.

La Droite forte plaide par ailleurs pour l'instauration d'un référendum d'initiative populaire, comme en Suisse, la suppression du financement public des syndicats, "qui doivent vivre des cotisations de leurs adhérents" ou encore la fin du monopole syndical issu de la loi de 1946 "en plafonnant la mise à disposition des permanents syndicaux et en contrôlant les comités d'entreprise des grandes entreprises publiques".

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