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Premiers contrats "emplois avenir" avant le 1er janvier, affirme Sapin

Michel Sapin Michel Sapin s'est dit prêt mercredi à anticiper la mise en place des premiers "emplois d'avenir".[BERTRAND LANGLOIS / AFP]

Le ministre du Travail Michel Sapin s'est dit prêt mercredi à anticiper la mise en place des premiers "emplois d'avenir", "avant le 1er janvier", si tous les acteurs sont prêts, afin de remporter "la bataille de l'emploi".

"Les premiers contrats pourront avoir lieu avant le premier janvier prochain" si tous les acteurs - services de l'Etat et futurs employeurs (collectivités, associations, etc.) - "font chauffer le moteur", a-t-il estimé lors d'une conférence de presse suivant la présentation de ce projet au conseil des ministres.

Il ne s'agit pas avec ces nouveaux emplois aidés "de brader", de "faire du chiffre", mais d'un dispositif avec "un accompagnement renforcé" et "la possibilité d'une formation" pour que les jeunes concernés aient au final "le bagage professionnel pour réussir", a-t-il assuré.

Le projet de loi, qui sera le premier texte examiné au Parlement mi-septembre, vise à subventionner 150.000 emplois d'avenir en 2014, dont 100.000 dès 2013, pour les jeunes peu ou pas qualifiés des quartiers en difficulté ou des zones rurales enclavées.

Financés pendant 1 à 3 ans par l'Etat à hauteur de 75% environ, ces emplois pourront être des CDI ou des CDD et seront ouverts aux jeunes de 16 à 25 ans.

A la différence des "emplois-jeunes" de l'ère Jospin, "nous ciblons les jeunes en très grande difficulté de recherche d'emploi" et "dans les zones où le chômage est très accentué", "le coeur du chômage des jeunes", a-t-il insisté.

Le gouvernement "a travaillé pendant l'été" et les décrets d'application suivront "dans les semaines immédiates" après l'adoption définitive par le Parlement, qui devra avoir lieu avant la fin de sa session extraordinaire, a-t-il précisé.

M. Sapin a indiqué qu'il présenterait le projet en commission parlementaire "le 4 septembre".

Pour cette conférence de presse, le ministre du Travail était entouré de cinq autres ministres qui ont tour à tour fait passer le message de la "mobilisation" de leurs services pour "répondre à l'urgence".

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