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Fillon marque sa différence avec Sarkozy

François Fillon le 26 août 2012 à à Saint-Denis-d'Orques, à la frontière de la Sarthe et de la Mayenne. François Fillon le 26 août 2012 à à Saint-Denis-d'Orques, à la frontière de la Sarthe et de la Mayenne.[JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP]

Le candidat à la présidence de l'UMP François Fillon a réaffirmé dimanche sa différence avec Nicolas Sarkozy, tout en prévenant que ceux qui cherchaient à enfoncer un coin entre lui et l'ex-chef de l'Etat échoueraient, une pique à l'égard de Jean-François Copé.

"J'ai vu que ces derniers jours certains avaient découvert qu'il y avait des différences entre Nicolas Sarkozy et moi", a ironisé l'ancien Premier ministre, qui faisait sa rentrée à Saint-Denis-d'Orques (Sarthe), devant quelque 300 sympathisants.

Après avoir marqué sa différence dans Le Point cette semaine en estimant qu'il avait une approche des choses "plus sereine et plus pragmatique", François Fillon a été critiqué par des soutiens de Jean-François Copé, son rival pour la présidence de l'UMP. M. Copé lui-même a fait assaut de sarkozysme en déclarant qu'il ne faisait pas partie "des gens qui, comment dit-on, prennent leurs distances".

"C'est vrai qu'il faut un téléscope pour les voir (ces différences)", a lancé M. Fillon. "Pour voir que nous n'avons pas la même histoire, le même itinéraire, pour voir que nous n'avons pas le même caractère. C'est une évidence, et franchement, dire le contraire, c'est ce qui s'appelle parler la langue de bois".

"Ceux qui font ça, ils ne m'impressionnent pas, parce que ça fait cinq ans qu'ils font ça, ça fait cinq ans que tous les matins ils se réveillent en se disant qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire pour mettre un coin entre François Fillon et Nicolas Sarkozy", a-t-il ajouté.

"Ils n'ont pas réussi pendant cinq ans, ils ne réussiront pas aujourd'hui", a prévenu l'ancien Premier ministre, qui s'exprimait assis, une jambe toujours dans le plâtre après son accident de scooter fin juillet sur l'île de Capri (Italie).

"Certains de mes amis me reprochaient ma prudence (...) en l'occurrence j'en ai un peu manqué", a encore ironisé M. Fillon, qui a multiplié les plaisanteries sur son accident.

Il s'est notamment réjoui qu'avec une jambe gauche dans le plâtre, "(sa) jambe droite (n'ait) jamais été aussi forte".

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