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Rama Yade, Yves Jégo... Le Parti Radical manque de tête d'affiche

Rama Yade et Yves Jégo avaient participé au gouvernement de François Fillon.[GERARD CERLES / AFP]

Echarpe bleu ciel autour du cou, les candidats du Parti radical de Jean-Louis Borloo partent à la rencontre des Franciliens dans la bataille des législatives.

En Ile-de-France, seize candidats méconnus sont rassemblés autour d’un allié de poids, Yves Jégo, député sortant en Seine-et-Marne, et d’une figure de proue, Rama Yade. Alors que l’ex-secrétaire d’Etat aux Sports organisera demain un meeting dans sa circonscription, elle concédait lundi soir devant les candidats parisiens réunis au théâtre de la Gaîté mener une bataille «difficile». Celle qui brigue son premier mandat de député vise un siège dans la 2e circonscription des Hauts-de-Seine. Selon un sondage Ifop-Fiducial pour le JDD, elle ne récolterait que 18 % des votes au premier tour, face au candidat PS Sébastien Pietrasanta (36 %) et l’élu UMP sortant Manuel Aeschlimann (29 %). Elle s’est dite «déterminée» à faire entendre ses idées. 
 
A Paris, la carte de l’ouverture 
 
Sur un autre front, le PR mise sur sept candidats dans la capitale, qui compte 18 circonscriptions. Le mouvement joue la carte de l’ouverture, en présentant six femmes et un homme. Très peu connus, ils se lancent dans leur première campagne des législatives. 
 
«Je regrette que nous n’ayons pas de candidats dans toute la capitale», déplore Didier Bariani, président d’hon­neur du parti. «Il a fallu battre le rappel des militants, car notre parti a été privé de campagne présidentielle en raison du retrait de Jean-Louis Borloo», souligne Olga Johnson, candidate dans la 5e circonscription à Paris (3e et 10e). 

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