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La CGT dénonce la fausse promesse d'Hollande

La centrale nucléaire de Fessenheim, dans l'est de la France, le 26 juin 2011[AFP/Archives]

La CGT de la centrale nucléaire de Fessenheim, que François Hollande veut fermer s'il est élu à la présidence,regrette que le candidat socialiste n'ait pas tenu son engagement pris selon eux en mars à venir rencontrer les salariés.

"Malgré l'engagement qu'il avait pris auprès des représentants syndicaux" de la centrale, le candidat socialiste "n'est pas venu rencontrer le personnel. Dommage de ne pas avoir tenu un engagement aussi facile à tenir", écrit dans un communiqué le syndicat, qui souligne que M. Hollande "n'était pas très loin puisqu'il était en Moselle" vendredi.

La CGT, majoritaire sur le site, dénonce "des raccourcis visant à dire que parce qu'une installation est vieille (selon certains) elle est dangereuse", soulignant que "la seule autorité compétente pour juger de la sûreté des installations est l'Autorité de sûreté nucléaire".

François Hollande a annoncé que la centrale haut-rhinoise serait la seule centrale à fermer durant son quinquennat s'il était élu, parce qu'elle est "la plus vieille centrale de France située sur une zone sismique", mais que tout le personnel serait reclassé.

Les délégués CGT de la centrale alsacienne avaient déjà écrit à M. Hollande avant le premier tour pour lui demander de prendre rapidement contact avec eux en vue d'une rencontre.

Le 19 mars, François Hollande avait reçu à son QG de campagne à Paris des représentants des salariés de Fessenheim. Selon les syndicalistes, le candidat socialiste s'est engagé à les rencontrer à nouveau entre les deux tours, à mettre en place un "groupe" de travail entre le PS et les élus de Fessenheim.

Mais la CGT n'a pas été invitée à la réunion de ce groupe, regrette le syndicat, ajoutant que "le personnel de Fessenheim prendra à l'avenir, toutes les initiatives pour se faire entendre".

Au premier tour, M. Hollande n'a recueilli que 12,4% des voix dans la commune de Fessenheim, contre 33,5% à Nicolas Sarkozy, partisan d'un poursuite de l'activité.

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