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Fillon dit sa "reconnaissance" aux députés et égratigne l'opposition

François Fillon, au terme de la dernière séance de questions au gouvernement du quinquennat, a adressé mardi "un message d'estime" et "de reconnaissance" aux députés et défendu le bilan, tout en égratignant au passage "l'intransigeance" de l'opposition.[AFP]

François Fillon, au terme de la dernière séance de questions au gouvernement du quinquennat, a adressé mardi "un message d'estime" et "de reconnaissance" aux députés et défendu le bilan, tout en égratignant au passage "l'intransigeance" de l'opposition.

"Pour cette dernière séance parlementaire du quinquennat, permettez-moi d'adresser à votre assemblée un message d'estime et un message de reconnaissance. Durant cinq années intenses, le coeur de notre démocratie française a battu dans cet hémicycle", a déclaré M. Fillon.

"Mesdames et messieurs les députés de la majorité, si je peux me tourner un instant vers vous, je voudrais vous dire que depuis 2007 la confiance de la majorité fut ma plus belle récompense", a souligné le Premier ministre.

"Vous n'avez jamais fait défaut au gouvernement. (...) Vous avez su vous montrer inventifs et réactifs, et combatifs face à une opposition -je reviens vers vous- dont l'intransigeance ne fut pas la meilleure des conseillères", a-t-il encore déclaré.

Le chef de la majorité, dont la popularité auprès des parlementaires avait grandement contribué à son maintien à Matignon à l'automne 2010, a évoqué les échéances électorales du printemps: "Nous allons maintenant nous retrouver sur le terrain pour le grand rendez-vous de la démocratie (...). Permettez-moi en cet instant de vous dire du fond du coeur: merci".

François Fillon, comme il a coutume de le faire lors des réunions publiques qu'il anime, avait au préalable défendu le bilan du quinquennat.

"En 2007, avec le président de la République, nous avons été élus sur un projet réformateur que nous avons mis en oeuvre malgré les résistances, malgré les risques d'impopularité, et surtout malgré une crise qui a concentré toutes nos énergies", a-t-il avancé.

Selon M. Fillon, "on peut être pour ou contre les réformes que nous avons accomplies (...) mais personne ne peut dire que nous n'avons pas agi avec sincérité et avec la volonté de répondre à l'intérêt national".

"J'ai la conviction que nous avons posé les fondations d'une France plus moderne et plus réaliste face à la mondialisation", a-t-il souligné.

Il a également tenu à affirmer que, "loin des caricatures sur la concentration des pouvoirs", le quinquennat avait été l'occasion de "donner au Parlement des pouvoirs inédits". "Partage de l'ordre du jour", "examen en séance des projets adoptés en commission", "présidence de la commission des finances à l'opposition": "nous avons rééquilibré les pouvoirs entre le législatif et l'exécutif", a jugé François Fillon.

Avant lui, au terme de cette "267e (séance de) questions au gouvernement, la dernière de la législature", Bernard Accoyer avait signalé que présider l'Assemblée avait été pour lui "un grand honneur".

"La vigueur de nos débats peut apparaître excessive mais elle est la marque d'une démocratie vivante", avait-il dit.

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