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Sarkozy se rend dans l'Aisne dans un centre pour jeunes en difficulté

Nicolas Sarkozy se rend lundi, dans le cadre de la campagne présidentielle, à Saint-Quentin (Aisne) pour y visiter un établissement public d'insertion de la défense (Epide) destiné à accueillir de jeunes mineurs délinquants, a annoncé dimanche son état-major.[AFP/Archives]

Nicolas Sarkozy se rend lundi, dans le cadre de la campagne présidentielle, à Saint-Quentin (Aisne) pour y visiter un établissement public d'insertion de la défense (Epide) destiné à accueillir de jeunes mineurs délinquants, a annoncé dimanche son état-major.

Le président candidat de l'UMP est attendu à 12H00 à Saint-Quentin pour une visite de l'Epide, un des 20 établissements de ce type existant en France, avant un déjeuner à partir de 12H45 avec des élèves à la cantine.

Créés en 2005, ces centres qui disposent d'une capacité totale de 2.200 places accueillent actuellement, dans le cadre du dispositif "Défense 2ème chance", de jeunes majeurs (18-25 ans) en difficulté scolaire, sans qualification professionnelle ni emploi.

Ces jeunes y sont accueillis en internat pour des périodes d'au moins huit mois sous la supervision d'anciens militaires et de civils.

En vertu d'une proposition de loi votée l'an dernier par le Parlement à l'initiative du député UMP Eric Ciotti, ces Epide doivent s'ouvrir aux mineurs de 16 à 18 ans, "non encore ancrés dans la délinquance ou ayant commis des faits de faible gravité", pour un "service citoyen" de 6 à 12 mois.

Leur placement en Epide est prononcé par les juges, dans le cadre par exemple d'une peine avec sursis et mise à l'épreuve, mais l'accord des jeunes est nécessaire. Les mineurs délinquants y seront "totalement intégrés" au sein des groupes de jeunes majeurs et suivront le même programme pédagogique, avec "quelques aménagements, notamment au plan du soutien psychologique".

Selon l'état-major de campagne de Nicolas Sarkozy, l'Epide de Saint-Quentin doit accueillir à la fin du mois de mars ses premiers pensionnaires placés sur décision de justice.

La visite de campagne de Nicolas Sarkozy lundi intervient après un discours samedi à Bordeaux dans lequel il a dévoilé une série de propositions très marquées à droite sur la justice. Il a notamment souhaité qu'un "condamné ne puisse pas bénéficier d'une remise en liberté conditionnelle avant qu'il ait effectué au moins les deux tiers de sa peine", contre la moitié actuellement.

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