En direct
A suivre

Dernier hommage à Daniel Darc

Des personnes portent le cercueil de Daniel Darc, le 13 mars 2013 à Paris lors des funérailles du chanteur décédé le 28 février 2013 [Bertrand Guay / AFP] Des personnes portent le cercueil de Daniel Darc, le 13 mars 2013 à Paris lors des funérailles du chanteur décédé le 28 février 2013 [Bertrand Guay / AFP]

Les proches et les amis de Daniel Darc, dont Jean-Louis Aubert et Etienne Daho, ont rendu un émouvant et fervent dernier hommage au musicien, décédé le 28 février à l'âge de 53 ans, jeudi lors d'une cérémonie d'obsèques au temple protestant de l'Oratoire.

D'origine juive, l'ancien chanteur de Taxi Girl s'était converti au protestantisme et une profonde ferveur imprégnait ses dernières oeuvres, ont rappelé ses proches, dont sa marraine, lors de la cérémonie.

Plusieurs d'entre eux ont lu des textes spirituels que le chanteur conservait constamment sur lui ou dans sa Bible, dont "Les Béatitudes", extraites de l'Evangile selon Saint Matthieu.

Les chanteurs Jean-Louis Aubert (d) et Axel Bauer assistent le 14 mars 2013 à Paris aux funérailles de Daniel Darc [Bertrand Guay / AFP]
Photo
ci-dessus
Les chanteurs Jean-Louis Aubert (d) et Axel Bauer assistent le 14 mars 2013 à Paris aux funérailles de Daniel Darc
 

Le pasteur, comme ses proches, ont évoqué avec émotion un artiste attachant, simple et entier, un "homme paradoxal, qui avait connu l'enfer et aspirait à l'éternité".

Entourant sa famille, des membres de la communauté musicale étaient venus lui rendre un dernier hommage: collaborateurs, journalistes et artistes comme Jean-Louis Aubert, Etienne Daho, Marc Lavoine, Didier Wampas, La Grande Sophie, Lescop, Axel Bauer...

A la fin de la cérémonie, le cercueil noir a été emporté pendant que résonnait dans le temple la voix d'une de ses idoles, Johnny Cash, chantant "I hurt myself today".

 
 

L'ancien chanteur du groupe Taxi Girl, figure marquante du rock français des années 80, est décédé le 28 février à Paris.

Daniel Darc avait signé en 2004 un retour foudroyant avec "CrèveCoeur", l'un des meilleurs albums de cette année-là (environ 60.000 ventes à l'époque), ce qui lui avait valu à 45 ans une Victoire de la musique de l'album révélation de l'année.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités