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Guerre en Ukraine : les combats vont-ils s'arrêter pendant les JO 2024 comme le demande Emmanuel Macron ?

Emmanuel Macron affirmé qu'une trêve olympique sera demandée. [©Radio Free Europe/Radio Liberty/Serhii Nuzhnenko/REUTERS]

Emmanuel Macron a soutenu devant les journalistes ukrainiens la demande de cessez-le-feu pendant les Jeux olympiques dans une démarche pour la paix internationale.

Dans un entretien exclusif accordé à la chaîne de télévision ukrainienne TSN, diffusé le samedi 16 mars, le président français Emmanuel Macron a abordé un sujet délicat : la possibilité d'un cessez-le-feu pendant les Jeux olympiques.

«Oui, cela sera demandé», a répondu le président à la question de la journaliste ukrainienne. Emmanuel Macron a affirmé que cette exigence serait formulée à la Russie, soulignant que cette pratique était une tradition respectée au sein du mouvement olympique.

La France en tant que pays hôte a présenté au vote des Nations unies une résolution portant sur la trêve olympique. Celle-ci a été adoptée le 21 novembre 2023, à l'unanimité (118 voix, et aucune voix contre).

athlètes russes sous la banière neutre

Au sujet de la présence de la Russie aux Jeux olympiques, le président français a rappelé que «le choix qui a été fait est que la Russie, comme pays, ne soit pas présente et que le drapeau ne soit pas présent, mais que des athlètes puissent, en effet, être présents».

Emmanuel Macron a également prévenu «qu’aucune dérive ni propos inacceptables tenus dans ce cadre» ne seraient tolérés, considérant ce choix comme «un message de paix, d’unité internationale […] mais qui ne cède en rien au fait que nous voulons que l’Ukraine recouvre sa pleine souveraineté, son intégrité territoriale, et que la paix durable revienne dans votre pays».

Vladimir Poutine sur ses gardes

Quant à Vladimir Poutine, réélu dimanche soir président de la Russie, il s’est dit être «prêt à examiner toutes les propositions» au sujet d'une trêve olympique dans la guerre en Ukraine lors de son discours à la presse prononcé au siège de sa campagne.

Mais le président russe, sur ses gardes, a ajouté ne pas prévoir d’entamer des négociations «simplement parce que l’ennemi essaie de gagner du temps en raison de la pénurie de munitions», selon l’agence de presse d’Etat TASS.

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