Entre échanges de prisonniers contre des otages, retour des Palestiniens au nord de Gaza, voici ce que contient l'accord de trêve envisagé entre Israël et Gaza.
Des représentants de l'Egypte, du Hamas, du Qatar et des Etats-Unis poursuivent ce lundi au Caire les négociations en vue d'une trêve à Gaza où Israël combat le mouvement islamiste palestinien, rapporte une télévision proche du renseignement égyptien.
La vice-présidente américaine Kamala Harris a appelé dimanche à un «cessez-le-feu immédiat» pour «au moins six semaines» dans la bande de Gaza. «Cela permettra de libérer les otages et d'acheminer une quantité significative d'aide», a-t-elle ajouté, appelant le Hamas à accepter l'accord.
Six semaines d'arrêt des combats
La proposition des médiateurs - Qatar, Etats-Unis, Egypte - porte sur une pause de six semaines des combats et la libération de 42 des 130 otages israéliens - dont 31 seraient morts - encore retenus à Gaza contre des Palestiniens emprisonnés par Israël.
Les discussions continuent pour sceller un accord avant le ramadan qui commencera les 10 ou 11 mars cette année.
les conditions des deux parties
Pour Tel Aviv, l’objectif est toujours le même en cas de trêve. Obtenir le retour d’un maximum d’otages. Une liste approximative priorise la libération des otages vulnérables, comme les malades, les blessés, les personnes âgées et les femmes, en cas d'accord de cessez-le-feu.
Quant au Hamas, il exige notamment le retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza, le retour dans le nord du territoire des Gazaouis déplacés et l'entrée d'aide humanitaire pour la population menacée de famine, selon la source proche du mouvement islamiste.
Pour rappel, depuis l'attaque du 7 octobre, les combats ont causé la morts de plus de 30.500 personnes à Gaza, en grande majorité des civils, affirme le ministère de la Santé du Hamas.