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Suède : attaqué et blessé par un ours, il le tue et le mange lors d'un repas familial

Après avoir tué un ours qui l'avait attaqué en présence de son fils, un chasseur suédois a cuisiné la viande de l'animal sous forme de taco avant de la savourer lors d'un dîner de famille. (Photo d'illustration)[Adobe Stock]

Près de six mois après avoir été attaqué par un ours, et sauvé par son fils, un chasseur suédois a savouré en famille la chair de l'animal sous forme de tacos. Après avoir été abattu, l'ursidé avait été dépecé par les amis du quadragénaire, puis placé au congélateur.

«Il faut manger la chair de l’ours après l'avoir tué». Si cette expression n’existe pas (encore), elle pourrait néanmoins résumer la «vengeance ultime» de Pär Sundström. Alors qu’il avait été attaqué par un ursidé fin août 2023, avant d'être sauvé in-exrtremis par son fils adolescent, il a finalement consommé la viande de l’animal à l’occasion d’un repas de famille. La bête avait été au préalable dépecée par les amis du chasseur, puis placée au congélateur, rapporte Aftonbladet, un média local.

«Nous avions décidé dès le départ que si nous tuions un ours, nous ferions des tacos avec sa viande si elle était comestible», a expliqué le chasseur au journal suédois. Le chasseur a ensuite concédé que «cuisiner un taco avec un ours» qui l'avait «mordu au visage» pouvait être considéré comme «la vengeance ultime».

des brochettes et du goulasch également préparés grâce à la viande

Au mois d'août dernier, le père et le fils avaient en effet été attaqués par un ours, alors qu'ils étaient en train de chasser dans une forêt située à proximité de la ville de Ljusdal. Le quadragénaire avait ainsi été mordu au visage, avant de perdre connaissance.

Pendant ce temps-là, son fils, à l'époque âgé de 14 ans, a rassemblé son courage avant d'asséner de nombreux coups en direction de la tête de l'ours «aussi fort que possible avec (s)a main serrée». Alors que l'ursidé commençait à s'en prendre au bras de son fils, le chasseur a repris conscience et tiré mortellement sur l'animal.

S'il a du mal à composer avec son nouveau physique, Pär Sundström est conscient qu'il est un miraculé. Une nouvelle opération devrait lui permettre d'atténuer ses cicatrices, même si celles-ci seront probablement visibles à vie.

La viande, elle, n'a pas servi uniquement à élaborer la spécialité mexicaine : des boulettes de viande, des brochettes ou du goulasch ont également été préparés avec.

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