En direct
A suivre

Argentine : le président réclame de l'argent aux manifestants pour payer la police lors de leur rassemblement

Le gouvernement argentin réclame 60 millions de pesos, soit environ 66.000 euros aux manifestants qui ont organisé le premier rassemblement contre les mesures d’austérité du nouveau président Javier Milei. Une somme qui doit servir à payer les forces de l’ordre qui étaient présentes pour l’encadrer.

Une nouvelle loi qui fait polémique. Alors que des milliers d’Argentins se sont rassemblés pour la première fois à Buenos Aires, ce vendredi, pour manifester contre les mesures d’austérité du nouveau président Javier Milei, le gouvernement leur réclame désormais 60 millions de pesos, soit environ 66.000 euros pour payer l’intervention des policiers qui ont assuré la sécurité de l’événement. Une nouvelle mesure qui choque de nombreux Argentins. 

Des mesures radicales

En Argentine, l’ultra-libéral et populiste Javier Milei a pris ses fonctions à la tête du pays depuis près d’un mois. Parmi ses mesures pour relancer l’économie et combattre l’hyperinflation, le président a notamment annoncé la dévaluation choc de plus de 50% du peso, ainsi que  la réduction à partir de janvier 2023 des subventions aux transports et à l'énergie.

Mais ce n’est pas tout. Afin de décourager les potentiels manifestants contre ses mesures, le président a annoncer sa volonté de faire payer l’intervention de la police aux organisations et individus qui manifestent, ainsi que de mettre en place des sanctions pour les parents qui vont aux manifestations avec leurs enfants. 

De nouvelles manifestations en prévision

Ainsi, les manifestants devront prendre en charge l’important dispositif de sécurité mis en place à l’occasion de ce rassemblement. Le prix de ces dépenses comprend notamment la mobilisation de quatre forces de sécurité : la police fédérale, la police municipale, la police aéroportuaire, et la gendarmerie. Selon les estimations du porte-parole du gouvernement, cette somme correspond donc à 60 millions de pesos.

Pas de quoi décourager les manifestants qui ont d’ores et déjà prévu un autre mouvement, de plus grande ampleur, dans les prochains jours. 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités