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Tensions en Asie : ce que l’on sait sur le missile nord-coréen, tiré ce lundi, qui a parcouru 1.000 km

Les Etats-Unis ont menacé de répliquer en cas d'attaque par la Corée du Nord. [Kazuhiro NOGI / AFP]

Ce lundi 18 décembre, la Corée du Nord a procédé au tir d'un missile balistique qui a parcouru 1.000 km, mais qui serait capable de toucher les Etats-Unis.

De nouveaux lancements sur fond de tensions. Ce lundi 18 décembre, un missile nord-coréen a été tiré depuis les environs de la capitale de la Corée du Nord, Pyongyang, avant de s’écraser en mer du Japon après avoir parcouru près de 1.000 km. Bien qu’il s’agisse d’un nouvel échec pour le dictateur Kim Jong-un, ce missile est perçu comme une menace réelle au Japon, mais également aux États-Unis.

Selon Shingo Miyake, vice-ministre de la Défense au Japon, le missile balistique intercontinental lancé par Pyongyang serait en réalité en mesure de parcourir plus de 15.000 kilomètres et d’atteindre le Japon, voire les Etats-Unis. Côté sud-coréen, on estime que ce tir était celui d’un missile de classe ICBM à combustible solide, qui permettrait de le transporter plus facilement et de le tirer plus rapidement que ses précédentes versions.

Pour l’heure, Pyongyang n’a pas commenté le tir de missile, alors que les tensions ne font qu’augmenter dans la région, avec des mises en garde récentes de la Corée du Sud et des Etats-Unis, avertissant la Corée du Nord que «toute attaque nucléaire» contre l’Amérique ou un allié entraînerait la fin du régime de Kim Jong-un.

Un régime qui multiplie les lancements depuis plusieurs semaines : après s'être déclarée l'année dernière puissance nucléaire «irréversible» et avoir annoncé qu'elle n'abandonnerait jamais son programme nucléaire, la Corée du Nord a réussi à placer en orbite son premier satellite espion, Malligyong-1, après deux échecs en mai et en août. 

La Chine en soutien de Pyongyang

Malgré l’absence d’annonce de la part de la Corée du Nord, le Japon, la Corée du Sud et les Etats-Unis ont grandement condamné ce nouveau tir de missile nord-coréen, estimant qu’il faisait «peser une grave menace sur la paix et la sécurité de la péninsule coréenne et de la communauté internationale».

En revanche, la Chine, acteur majeur de la région et proche allié de la Corée du Nord, n’a pas réagi au tir de Pyongyang, préférant afficher son «ferme soutien» au régime de Kim Jong-un.

«Face aux turbulences au niveau international, la Chine et la Corée du Nord se sont toujours fermement soutenues et fait confiance l'une et l'autre», a affirmé Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, lors d'une rencontre à Pékin avec le vice-ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Pak Myong Ho.

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