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Voici les 15 plus belles photos d'aurores boréales et australes de 2023 selon un célèbre concours

Impossible de se lasser d'observer ces phénomènes célestes spectaculaires. [©Kat LAWMAN/The Northern Lights Photographer of the Year]

Organisé par le blog de photographie et de voyage «Capture the Atlas», le concours «The Northern Lights Photographer of the Year», a dévoilé les meilleures photos d'aurores polaires de 2023.

Le blog de photographie et de voyage «Capture the Atlas», a publié cette semaine, les 25 plus belles images d'aurores polaires de la 6e édition de son concours annuel «The Northern Lights Photographer of the Year».

Les prises de vue gagnantes ont été sélectionnées tout au long de l'année par Dan Zafra, rédacteur en chef de «Capture the Atlas», pour leur qualité esthétique, l'histoire derrière la photo et la rareté du phénomène photographié.

«La saison des aurores boréales dure de septembre à avril dans l’hémisphère nord et de mars à septembre dans l’hémisphère sud. Le meilleur moment pour en voir et en photographier est pendant les équinoxes d’automne et de printemps grâce à l’orientation de l’axe de la Terre », a-t-il expliqué.

Connues autrefois sous l'expression de «lumières du Nord», les aurores polaires se créent dans le ciel des régions polaires. Ces formes lumineuses sont appelées aurores boréales pour l'hémisphère nord et aurores australes pour l'hémisphère sud.

De couleur verte, bleu, mauve, rose ou rouge, ces phénomènes célestes naissent de l'interaction entre les particules émises par le soleil et la haute atmosphère terrestre.

Voici une sélection de 15 photos d'aurores polaires choisies parmi les lauréates.

«waning sun» (île de senja/norvège)

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©Alex WIDES/The Northern Lights Photographer of the Year

«Voici un panorama à 300° capturé sur l'île de Senja, en Norvège, avec le soleil couchant et une intense aurore boréale kp7. Lorsque l'on entreprend un voyage de trois mois entre l'Italie et le Grand Nord, on s'attend à voir des paysages incroyables, mais ce périple a dépassé toutes mes attentes. En arrivant sur l'île de Senja, nous avons assisté aux aurores boréales les plus puissantes de l'année, exactement comme prévu. L'horizon est illuminé par la lumière du soleil couchant. En septembre, il se couche à 23h, peignant le ciel de teintes vibrantes de couleur verte, violette et rouge. Cette photo résume l'essence même du voyage, capturant la beauté d'une aventure extraordinaire au cours d'une soirée inoubliable avec ma famille et mes deux chiens, tous témoins d'un spectacle époustouflant», a déclaré Alex Wides, pseudonyme du renommé photographe italien Alessandro Cantarelli.

«bakers oven aurora australis» (australie)

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©Josh BEAMES/The Northern Lights Photographer of the Year

«Ayant remarqué qu'une éruption solaire massive était annoncée, j'ai jeté un œil sur les cartes et j'ai été ravi de voir qu'il s'agissait d'un impact direct, offrant une excellente occasion de capturer les insaisissables aurores boréales ! En consultant les prévisions météorologiques australiennes, j'ai vu que nous allions en plus bénéficier de conditions parfaites pour chasser des fortes aurores australes. J'ai alors emprunté la Great Ocean Road, route longeant l'Etat de Victoria situé sur la côte sud-est en Australie, pour atteindre Bakers Oven, où j'ai eu droit à un spectacle grandiose après le coucher du soleil», a indiqué le photographe australien Josh Beames.

«storm over sukakpak» (alaska/etats-unis)

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 ©Nickolas WARNER/The Northern Lights Photographer of the Year

Nickolas Warner a capturé cette fantastique aurore boréale avec en toile de fond le mont Sukakpak, l'un des plus beaux pics de la chaîne de montagnes Brooks, situé à environ 110 km au nord du cercle arctique, en Alaska. «Sachant qu'une éruption solaire majeure de classe X était prévue cette nuit-là, nous nous sommes rendus à une heure de route au nord de notre hébergement pour admirer la montagne Sukakpak. Une fois arrivés sur place, le ciel a explosé avec une énergie que je n'avais jamais observée depuis plus de dix ans que je chasse les aurores. Nos tentatives de photographier des aurores boréales aussi intenses se sont soldées par des images floues. Nous avons alors décidé de poser nos appareils photo pour regarder avec émerveillement le ciel et ne pas manquer ce spectacle exceptionnel. Ce n'est qu'une fois que les choses ont ralenti que j'ai capturé ce panorama», a confié le photographe américain.

«infinity» (îles lofoten/norvège)

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©Giulio COBIANCHI/The Northern Lights Photographer of the Year

«Au cours des dernières années, j'ai capturé plusieurs panoramas "double arc" aux Lofoten, en Norvège, mais il s'agit à chaque fois d'une entreprise complexe, car de nombreux facteurs doivent être réunis, et dans l'Arctique, ce n'est pas une mince affaire. Les aurores ne doivent être visibles qu'au nord, la nuit doit être sans lune et le ciel doit être dégagé. Imaginez-vous au sommet d'une montagne, entre les aurores boréales et la Voie lactée, conscient que ce moment éphémère ne durera que quelques secondes ou quelques minutes. Se concentrer sur une telle situation et ne pas gâcher l'instant est un véritable défi», a déclaré l'Italien Giulio Cobianchi, confiant que ce style de photographie est devenu l'un de ses préférés.

«the red flame» (allemagne)

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©Laura OPPELT/The Northern Lights Photographer of the Year

«Quelle nuit de folie ce fut dans le nord de l'Allemagne le 25 septembre ! J'ai encore du mal à croire que j'ai été témoin d'un spectacle d'aurores aussi intense si loin au sud du cercle polaire. Cela a commencé par une faible lueur à l'horizon vers 22h et s'est intensifié au fil du temps. La vue en direct de mon appareil photo montrait bien les verts, même s'ils n'étaient pas visibles à l'œil nu. Plus tard, lorsque les rouges et les tons rosés/violets sont apparus, les couleurs sont devenues clairement visibles à l'œil humain. À un moment donné, tout dans le ciel a semblé exploser, et je n'ai pas pu m'empêcher d'exprimer ma joie et mon incrédulité en criant fort sur la plage ! Vivre un spectacle aussi intense en Allemagne était vraiment impressionnant pour moi», s'est rappelé avec émotion Laura Oppelt, jeune et talentueuse photographe allemande.

«the platform» (Norvège)

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©Virgil REGLIONI/The Northern Lights Photographer of the Year

«Le 23 mars 2023, la Terre a connu la plus forte tempête géomagnétique depuis six ans, et ce jour-là j'étais en train d'exécuter mon unique photo d'aurore boréale de l'année : "The Platform". Maria et moi avions tous deux de sérieux doutes quant à l'ascension du mont Otertinden, au nord de la Norvège. Nous avons commencé à grimper sur cette pente enneigée au fort dénivelé pendant l'heure bleue, endurant des températures de -21°C, tandis que les aurores boréales illuminaient le ciel. Après avoir franchi la partie escarpée, Maria, qui me précédait, a repéré la pointe de la montagne et s'est exclamée : "Je la vois ! Je la vois !" Je me souviendrai longtemps de la montée d'adrénaline que cela m'a procuré. Tout ce que j'ai pensé à ce moment-là, c'était : "Pas possible, on a réussi... maintenant, comment est le ciel ?" Une aurore boréale dansait au-dessus du nous et du mont Otertinden : Jackpot», s'est souvenu Virgil Reglioni, photographe français installé à Tromso, en Norvège.

«island of aurora» (royaume-uni)

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©Kat LAWMAN/The Northern Lights Photographer of the Year

«En mars dernier, j'ai eu la chance de photographier des magnifiques aurores boréales au nord de la Suède. Cependant, je ne m'attendais pas à capturer une incroyable aurore comme celle-ci à seulement 15 minutes en voiture de chez moi, au pays de Galles. En arrivant sur place, l'aurore était exceptionnellement puissante. Je craignais de manquer le spectacle principal après avoir trié tout mon matériel et repéré ma composition. Néanmoins, j'ai installé mon trépied près d'un petit bassin d'eau de mer, en me concentrant sur la capture des reflets. À ce stade, les aurores ont légèrement diminué et j'ai dû supporter quelques averses. Cependant, mes efforts et ma persévérance ont été récompensés vers 21h30 lorsque d'énormes piliers de lumière verts et roses ont jailli du ciel - complètement hypnotisant !», a relaté l'astrophotographe britannique Kat Lawman, installée sur l'île galloise d'Anglesey.

«circle of life» (finlande)

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©Frøydis DALHEIM/The Northern Lights Photographer of the Year

«C'est dans cet endroit magique des forêts de la Laponie finlandaise que j'ai eu la chance de capturer cette aurore polaire lors d'une nuit à la fin mars. Même s'il faisait un froid glacial, à près de - 30° C, j'ai apprécié de me laisser envelopper par la paix et l'harmonie de cette belle nuit !», s'est rappelé la Norvégienne Frøydis Dalheim.

«lost who i want to be» (nouvelle-zélande)

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©Jordan MCINALLY/The Northern Lights Photographer of the Year

«J'ai eu la chance d'avoir été prévenu par des amis qu'une aurore australe majeure était annoncée cette nuit-là. Je me suis donc précipité au lac Moke, situé près de chez moi, en Nouvelle-Zélande. J'ai pu regarder les faisceaux qui commençaient à danser à travers l'horizon alors que la lumière du soleil diminuait ! J'ai passé environ 5 heures à faire plus de 300 images de toutes sortes car le spectacle céleste changeait constamment !», s'est enthousiasmé l'astrophotographe néo-zélandais Jordan McInally.

«red alert» (italie)

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©William PREITE/The Northern Lights Photographer of the Year

«Être au bon endroit, au bon moment. Ce dimanche-là, je n'aurais jamais pensé assister à un spectacle aussi extraordinaire, lors de mon habituelle tournée automnale aux Tre Cime di Lavaredo, dans les Dolomites, en Italie. En effet, une forte tempête magnétique située dans le nord de l'Europe s'était en partie étendue au sud du continent créant un arc auroral. Appelé par les scientifiques SAR (Stable Auroral Red arcs), les arcs auroraux sont encore plus rares que les aurores polaires elles-mêmes», a dit l'Italien William Preite.

«the lady on pink» (etats-unis)

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©Kenneth LEROSE/The Northern Lights Photographer of the Year

«Lorsque j'ai vu les prévisions d'aurores, j'étais à Las Vegas, au Nevada. C'est à la dernière minute que j'ai décidé de me rendre en voiture à Badwater Basin, le point le plus bas des Etats-Unis situé dans la vallée de la mort, dans le sud-est de la Californie. Je me suis garé juste avant l'heure bleue et j'ai rassemblé mon matériel photo lorsque j'ai commencé à apercevoir de faibles lumières dans le ciel. Je n'en croyais pas mes yeux. Je me suis arrêté et j'ai fait un essai, et c'était là ! Des piliers roses dans le ciel ! J'ai commencé à courir pour trouver une composition afin de mettre en place un timelapse. Voici ma photo préférée de cette nuit mémorable. Comme d'habitude, j'ai écrit un poème pour cette image publiée sur les réseaux», a rapporté Kenneth LeRose, astrophotographe américain.

«gatklettur northen lights» (islande)

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©Stefano PELLEGRINI/The Northern Lights Photographer of the Year

«J'ai passé une semaine en Islande à la recherche des aurores boréales. Optant pour une totale liberté de mouvement afin de traquer un ciel dégagé chaque nuit, j'ai vécu dans une voiture de location, planifiant mon itinéraire au jour le jour. Cette stratégie s'est avérée payante car j'ai capturé des aurores quatre nuits sur sept. Cette photo a été prise lors de ma première nuit dans l'ouest de l'île, à Gatklettur, spectaculaire formation rocheuse en forme d'arche située à l'extrémité de la péninsule de Snaefellsnes. Arrivé sur place à la nuit tombée, j'ai garé la voiture et préparé mon sac de couchage. Alors que j'avais réglé mon réveil pour qu'il sonne toutes les heures, je me suis réveillé tout seul à 2h30 du matin et j'ai aperçu des teintes vertes par la fenêtre de la voiture. Je me suis dépêché de sortir, en photographiant frénétiquement cette aurore boréale. Cette image est ma deuxième tentative. Au départ, j'ai cadré l'arche de face, mais je n'étais pas satisfait du résultat. Après une nuit passée à courir dans différents endroits, à 5h du matin, je suis retourné sur la plage pour réaliser cette composition», a raconté l'émérite astrophotographe italien Stefano Pellegrini.

«goleuadau'r gogledd» (royaume-uni)

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©Mathew BROWNE/The Northern Lights Photographer of the Year

«Le titre gallois de cette image "Goleuadau'r Gogledd" signifie en français "Aurores boréales". Être témoin d'une aurore boréale aussi loin au sud du pays de Galles est un événement rare, et le fait de la capturer dans un lieu emblématique comme la tour de Paxton ajoute à son caractère unique. Située au sommet d'une colline surplomblant la campagne pittoresque galloirs du Carmarthenshire, cette folie néo-gothique a été érigée en 1811 par Sir William Paxton en hommage à l'amiral Nelson. Pendant plus d'une heure, l'horizon au-delà des nuages a pris des teintes vertes et roses. Puis au cours d'un bref instant "magique", le ciel s'est animé d'impressionnants piliers roses, visibles à l'œil nu», a déclaré le Britannique Mathew Browne.

«green snakes» (îles lofoten/norvège)

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©Filip HREBENDA/The Northern Lights Photographer of the Year

«Cette photo a été prise sur Vikten, l'une des plages les moins connues des Lofoten, en Norvège. Comme pour mes autres photos, j'ai cherché à capturer quelque chose de nouveau et de différent. Sur cette plage, émergent à marée basse de nombreuses de petites piscines naturelles remplies d'eau de mer. J'ai cherché la composition idéale avec une piscine au premier plan pour créer un effet de fil conducteur. Ensuite, j'ai dû attendre la forme idéale de l'aurore boréale pour améliorer ma composition», a dit le photographe naturaliste slovaque Filip Hrebenda.

«the arctic dance» (norvège)

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©Vincent BEUDEZ/The Northern Lights Photographer of the Year

«Cette nuit-là, les aurores boréales étaient si fortes qu'elles étaient même visibles depuis la France, mon pays. Pourtant à cette époque, je me trouvais à Tromso, dans le nord de la Norvège. De cette "porte de l'Arctique", j'ai pu voir les aurores boréales les plus colorées que j'aie jamais vues. Il est difficile d'exprimer ce que j'ai ressenti lorsque j'ai vu ce rideau rouge entouré de lumières dansantes», a témoigné le Français Vincent Beudez.

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