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COP28 : qui sont les chefs d’États attendus à la conférence sur le climat ?

Volodymyr Zelensky, Emmanuel Macron ou encore le roi Charles III doivent prononcer des discours lors de la COP28 [Nina Liashonok / Ludovic Marin / Aaron Chown / REUTERS]

Plus de 140 dirigeants mondiaux seront présents à Dubaï à partir de ce jeudi 30 novembre à l’occasion de la COP28. Un rendez-vous mondial très attendu, malgré l’absence de certaines figures politiques de poids.

C’est un rendez-vous incontournable, et qui, selon les scientifiques, est peut-être la dernière chance de limiter un tant soit peu le réchauffement climatique. Ce jeudi, la COP28 s’ouvre à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Plus de 140 dirigeants mondiaux sont attendus pour cette conférence sur le climat, dont l’un des objectifs est de dresser le bilan – qui se veut déjà décevant – des huit dernières années en matière de lutte contre les changements climatiques. 

Malgré un contexte international particulièrement tendu, de nombreux chefs d’États vont faire le déplacement, pour les premiers jours de la COP28, consacrés aux prises de paroles officielles des États. Isaac Herzog, le président israélien, et Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, vont chacun s’exprimer à la tribune de la COP28 vendredi 1er décembre. Israël mène toujours sa guerre contre le Hamas, responsable des terribles attaques terroristes du 7 octobre sur le sol israélien, mais une trêve a été négociée entre les deux camps pour permettre la libération des otages. 

Volodymyr Zelensky, lui aussi toujours en proie à la guerre sur le territoire ukrainien contre la Russie, doit également prendre la parole vendredi. Les attaques russes se multiplient en Ukraine, victime d’importantes coupures d’électricité en raison d’une tempête de neige. Si l’attention s’est détournée de l’Ukraine avec l’explosion du conflit entre Israël et le Hamas, la guerre suit toujours son cours. À l’inverse, Vladimir Poutine, le président russe ne devrait pas faire d’apparition lors de ce sommet sur le climat. Aucune prise de parole officielle de la Russie n’est mentionnée sur la liste provisoire des discours fournie par les Nations unies. 

Deux grands absents : Joe Biden et le pape François 

De nombreux chefs d’États sont attendus à Dubaï pour des prises de paroles officielles, vendredi ou samedi, à l’instar d’Emmanuel Macron, le premier ministre britannique Rishi Sunak, le chancelier allemand Olaf Scholz, le président brésilien Lula, très impliqué dans la lutte contre la déforestation en Amazonie, ou encore le président turc Recep Tayyip Erdogan. Le 1er novembre dernier, Buckingham Palace avait également annoncé un discours du roi Charles III lors de la conférence sur le climat. 

Les représentants de plusieurs pays du Golfe vont également faire le déplacement, comme le prince saoudien Mohammed ben Salmane, l’émir du Qatar Tamim ben Hamad Al Thani, ou encore le roi du Bahreïn, Hamed ben Issa Al Khalifa. L'organisation du grand rendez-vous annuel sur le climat dans une puissance pétrolière a fait grincer des dents, le président de la COP28, Sultan al-Jaber, lui-même à la tête d'une entreprise pétrolière, ayant appelé à réduire les émissions de CO2

Plusieurs figures mondiales vont cependant manquer à l’appel : le pape François, pourtant très engagé sur la question climatique, qui a annulé sa venue plus tôt cette semaine pour des raisons de santé

Le président américain, Joe Biden, ne sera pas présent non plus, alors que les États-Unis sont le deuxième plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la planète. La première puissance mondiale sera donc représentée par John Kerry, l’émissaire américain pour le climat, qui mènera les négociations pour les États-Unis. Par ailleurs, le président chinois, Xi Jinping, n'est lui non plus pas attendu à Dubaï, malgré l'importance de la participation de la Chine aux efforts pour le climat. Selon l'ONU, un message sera toutefois lu à la tribune par Xuexiang Ding, son représentant officiel. 

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