En direct
A suivre

Belgique : des milliers d'élèves privés d'école après des alertes à la bombe

Environ 10.000 élèves ne sont pas allés à l'école ce lundi à cause d'alertes à la bombe. [©Daniel ODIN/Adobe]

Plusieurs écoles de Belgique ont été fermées lundi et réouvrent ce mardi, en raison d'alertes à la bombe après avoir reçu des mails menaçants, réclamant, en contrepartie, une rançon.

Une trentaine d'établissements scolaires sont restés fermés lundi 27 novembre en Belgique, après avoir reçu des menaces d’attaque à la bombe via des mails. Les auteurs avait demandé une rançon, en échange de quoi ils n'utiliseront pas d'explosifs, a annoncé le réseau WBE qui gère ces lieux d'enseignement. Ce mardi, les écoles réouvrent, selon le parquet.  

Des écoles, collèges et lycées de Bruxelles et de la province du Brabant wallon, au sud de la capitale ont décidé de fermer leurs portes pour la journée de lundi par précaution. Environ 10.000 élèves sont concernés par ces fermetures.

«Dimanche soir nous avons été informés par plusieurs de nos chefs d'établissement qu'ils venaient de recevoir un mail menaçant», a expliqué sur la RTBF Julien Nicaise, administrateur général de WBE. Le courriel évoquait un possible usage d'«explosifs si nous ne payons pas une rançon».

Les parents d'élèves ont été prévenus par les établissements qu'ils devaient garder leurs enfants à la maison jusqu'à mardi.

des alertes à la bombe en série 

Cette alerte à la bombe n’est pas un cas à part. Début novembre, au retour des vacances de la Toussaint, deux écoles avaient déjà été évacuées à Charleroi et Dinant, en Wallonie, à la suite d'alertes à la bombe reçues par mail. Aucun engin explosif n'avait été découvert.

Le réseau WBE a déploré «la multiplication de ce type d’alertes ces dernières semaines et les difficultés qu’elles entraînent».

En France, près de 800 fausses alertes à la bombe ont été recensées dans des établissements scolaires entre la rentrée de septembre et la mi-novembre, selon la secrétaire d’État chargée de la Jeunesse.

Elles se sont multipliées depuis l'attaque jihadiste qui a coûté la vie à un enseignant le 13 octobre à Arras, à la fois dans les écoles, les aéroports ou les grands monuments accueillant des touristes.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités