L'ancien athlète paralympique Oscar Pistorius a obtenu ce vendredi 24 novembre sa libération conditionnelle. Il avait été condamné pour avoir tué sa compagne en 2013.
Oscar Pistorius va bientôt sortir de prison. La libération conditionnelle de l'ancien champion paralympique sud-africain a en effet été accordée ce vendredi 24 novembre par une commission de l'administration pénitentiaire. Il avait été condamné en 2013 pour avoir tué sa compagne, la mannequin de 29 ans Reeva Steenkamp.
«Il devra suivre une thérapie pour ses colères, effectuer des travaux d'intérêt général et suivre une thérapie sur les violences faites aux femmes», a déclaré à la presse le porte-parole de la famille Steenkamp, Rob Matthews.
Sa libération interviendra à compter du 5 janvier 2024, a précisé dans un communiqué le département des services correctionnels (CDS).
Une demande déjà rejetée en mars
Ce dernier a ainsi suivi la «politique d'un mois», qui consiste à accorder au moins trente jours aux prisonniers pour achever un programme de préparation à la libération, avant de les laisser sortir, selon les précisions à l'AFP de la chercheuse Nicole van Zyl, experte en droit à l'Université du Cap-Occidental.
Oscar Pistorius avait vu une demande rejetée en mars dernier, après des confusions autour de la proportion de la peine de prison déjà purgée par l'athlète. Dans la loi sud-africaine, un condamné peut bénéficier d'une liberté conditionnelle lorsqu’il a purgé la moitié de sa peine.
Mais cette version a été contredite par la Cour constitutionnelle, qui avait estimé le mois dernier que le décompte devait commencer à la date de la première mise derrière les barreaux du sportif condamné pour meurtre.
Dans la nuit du 13 au 14 février 2013, Oscar Pistorius avait tué sa compagne en tirant quatre fois à travers la porte de la salle de bain de sa chambre, dans sa résidence ultra-sécurisée de Pretoria. Un meurtre qui avait choqué le monde entier.
Selon sa première version, donnée lors de son arrestation au lendemain des faits, l’athlète pensait avoir affaire à un cambrioleur qui s’était introduit dans son domicile.