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Kazakhstan : 32 morts après un accident dans une mine du groupe ArcelorMittal

Le gouvernement souhaiterait nationaliser les usines locales. [Ruslan PRYANIKOV / AFP]

32 mineurs sont morts, ce samedi au Kazakhstan, après un accident dans une mine appartenant au groupe ArcelorMittal.

Ce samedi 28 octobre, 32 personnes sont mortes dans l’incendie d’une mine du groupe sidérurgique ArcelorMittal au Kazakhstan.

«A 16H00 locales (10H00 GMT) les corps de 32 personnes ont été retrouvés dans la mine Kostenko, la recherche de 14 mineurs se poursuit», a indiqué le ministère des Situations d'urgence dans un communiqué. Le géant de l’acier, précise que «208 personnes ont été remontées à la surface».

Un des accidents miniers le plus meurtrier

Il s'agit du pire accident minier au Kazakhstan depuis 2006, où 41 mineurs avaient perdu la vie, sur un site d'ArcelorMittal, et le deuxième accident mortel en deux mois pour le groupe, après la mort de cinq mineurs mi-août dans la même région.

Selon le gouvernement kazakh - qui déplore le «caractère systémique» des accidents impliquant le groupe - ces accidents auraient coûté la vie à «plus de cent personnes depuis 2006».

ArcelorMittal opère dans une quinzaine d'usines et de mines dans cette zone industrielle extrêmement polluée de cette ex-république soviétique, riche en ressources naturelles. Première économie d'Asie centrale, le pays regorge, notamment, de pétrole, de gaz, de chrome et de charbon.

Vers une nationalisation d’ArcelorMittal

Après l'annonce du drame, le président du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokaïev - qui s’est rendu à la mi-journée sur les lieux de l'accident - a ordonné de «mettre fin à la coopération» avec le groupe. Dans la foulée, le gouvernement kazakh a annoncé samedi vouloir «récupérer le contrôle» de la filiale locale d'ArcelorMittal.

«Le gouvernement a conclu un accord préliminaire avec les actionnaires d'ArcelorMittal Temirtaou et finalise la transaction pour transférer la propriété de l'entreprise en faveur de la République du Kazakhstan», a déclaré le Premier ministre. Dans un communiqué séparé, il a également souligné qu'il n'envisageait pas de la transférer «à d'autres investisseurs étrangers».

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