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Inondations en Libye : l'ONU préoccupée par le risque de propagation de maladies

Les sauveteurs doivent prendre des précautions lors de leurs missions. [Abu Bakr AL-SOUSSI / AFP]

L’ONU a annoncé ce lundi 18 septembre que ses agences s'efforçaient de prévenir la propagation de maladies dans la ville libyenne de Derna, sinistrée par des inondations.

Une conséquence directe de la catastrophe en Libye. Près de 8 jours après les inondations qui ont touché le sol libyen, et plus particulièrement la ville de Derna, la situation continue d’être critique et les organisations internationales craignent que le bilan n’empire en raison des risques de propagation de maladies.

Certaines d’entre elles ont déjà averti que le bilan final pourrait être beaucoup plus lourd en raison du très grand nombre de disparus, évalué à des milliers, et que des secouristes libyens et étrangers recherchaient toujours ce lundi.

Une eau potentiellement contaminée

Ce lundi 18 septembre, la mission d’appui de l’Organisation des Nations Unies en Libye a publié un communiqué expliquant que «les autorités locales, les agences d'aide et l'équipe de l'Organisation mondiale de la Santé sont toutes préoccupées par le risque de propagation de maladies, notamment par l'eau contaminée et le manque d'hygiène», ajoutant également que «l’équipe de l’OMS continue de travailler pour prévenir la propagation de maladies et éviter une deuxième crise dévastatrice dans la région».

Comme a pu le constater l’AFP sur place, les équipes de secouristes ont été briefées sur les consignes de sécurité afin d’éviter toute contamination avec les corps ou les véhicules engloutis sous les eaux.

La ville de Derna, comptant une population de 100.000 habitants et bordant la Méditerranée dans l’est du pays, est la plus fortement touchée par les inondations.

Des inondations provoquées par la rupture de deux barrages sous la pression des pluies torrentielles déversées par la tempête Daniel.

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