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Arabie saoudite : Bachar al-Assad est arrivé à Jeddah pour le sommet de la Ligue arabe

Profitant de son arrivée à la veille du sommet, Bachar al-Assad pourrait probablement rencontrer plusieurs dirigeants «lors des réunions bilatérales». [Syrian Presidency/Handout/Reuters]

Le président syrien, Bachar al-Assad, est arrivé ce jeudi 18 mai au soir à Jeddah, en Arabie saoudite, à la veille du sommet de la Ligue arabe. Un moment marquant pour la Syrie mettant fin à l’isolement du régime de Damas, imposé depuis plusieurs années en raison de la guerre dans le pays.

C’est une page qui se tourne. Isolé depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, le régime de Damas a dû attendre treize ans pour faire son grand retour au sommet de la Ligue arabe après l’avoir quitté en 2010. Et à l’occasion la réunion organisée ce vendredi, le président syrien Bachar al-Assad a atterri ce jeudi 18 mai au soir à Jeddah en Arabie saoudite.

Cette première participation de la Syrie, qui a pu réintégrer la Ligue arabe le 7 mai dernier, marque une étape importante pour Damas qui, fin 2011, soit un an après sa dernière participation au sommet, a été exclu pour sa répression brutale d'un soulèvement populaire, qui a dégénéré en guerre dévastatrice.

Profitant de son arrivée à la veille du sommet, Bachar al-Assad pourrait probablement rencontrer plusieurs dirigeants «lors des réunions bilatérales» ce jeudi soir ainsi que ce vendredi matin, selon le média pro-gouvernemental Al-Watan.

Les Émirats arabes unis, qui avaient rétabli leurs liens avec la Syrie en 2018, ont notamment été très actifs pour réintégrer Damas dans l'organisation. Mais depuis le séisme dévastateur du 6 février, le pays a pu bénéficier d’un élan de solidarité sans précèdent notamment des pays arabes. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux ont, depuis, rétabli leurs services consulaires à Damas, à l’instar de l’Arabie saoudite ou encore de la Tunisie.

De son côté, la Syrie mise de son côté sur une pleine normalisation avec les pays arabes, notamment les riches monarchies du Golfe, pour financer la coûteuse reconstruction du pays. 

À noter que le sommet de la Ligue arabe intervient dans un contexte de détente régionale, marqué par le rapprochement ces derniers mois entre le royaume saoudien et son grand rival régional, l'Iran.

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