En direct
A suivre

Coupe du monde 2022 : des zones dédiées prévues pour les supporters trop alcoolisés

Au Qatar, la vente d'alcool est autorisée, mais strictement régulée. [KARIM JAAFAR / AFP]

L'alcool sera autorisé à la vente à l'extérieur des stades pendant la Coupe du monde au Qatar, mais les supporters trop ivres seront orientés dans des zones spéciales de dégrisement.

Un mondial sans excès. L'alcool devra être consommé avec modération pendant la Coupe du monde 2022, organisée au Qatar. Des zones aménagées ont en outre été prévues pour permettre aux fans trop alcoolisés de dégriser, a annoncé Nasser Al-Khater, directeur général de la compétition, sur Skynews.

Au Qatar, la vente d'alcool est autorisée, mais strictement régulée. Il ne peut être acheté que par des résidents non musulmans dans un magasin gouvernemental et dans une trentaine d'hôtels et de restaurants.

De surcroit, pendant le tournoi, du 20 novembre au 18 décembre, des stands de bière ouvriront autour des stades, où la vente d'alcool sera autorisée avant et après les matchs. Habituellement, boire en public est interdit.

«respecter la culture»

Toutefois, si une personne est jugée trop ivre, elle sera orientée «dans un endroit où elle pourra dégriser», a précise Nasser Al-Khater au média britannique. Il s'agira, a-t-il ajouté, «d'un endroit où l'on s'assure que les supporters sont en sécurité et qu'ils ne nuisent à personne d'autre».

Dans cette même interview, le directeur général de la compétition a évoqué le sujet des minorités, dans une volonté manifeste de rassurer sur l'accueil des visiteurs LGBT+

«Tout ce que nous demandons, c'est que les gens respectent la culture. Tant que vous vous comportez d'une manière qui n'est pas nuisible, alors tout le monde est le bienvenue et vous n'avez rien à craindre», a-t-il assuré. Les fans pourront également arborer des drapeaux arc-en-ciel, symbole universel de la diversité. 

un moment avant-tout festif

Concernant le choix de porter le brassard «One Love», en faveur de l'inclusion et contre les discriminations, par certains capitaines d'équipe, Nasser Al-Khater rappelle que c'est une question pour la FIFA et non pour les organisateurs qataris.

Pas question pour lui de transformer la compétition en «plate-forme de déclarations politiques. C'est un tournoi sportif auquel les gens veulent venir et profiter et ça ne serait pas bon pour le sport». 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités