Après les incidents survenus au Stade de France, samedi 28 mai, le club anglais de Liverpool annonce vouloir apporter un soutien psychologique «urgent» aux supporters.
Cinq jours après les incidents survenus en marge de la finale de la Ligue des champions, la colère n'est pas retombée outre-Manche.
Bloqués aux abords du stade, violentés par des policiers ou agressés par de jeunes délinquants, de nombreux supporters ont vécu l’événement comme un véritable traumatisme.
Pour «offrir un soutien urgent aux fans après les événements de la finale de la Ligue des champions», le club de Liverpool a annoncé mercredi qu'il travaillait activement «avec un certain nombre d'organisations spécialisées dans la santé mentale».
Des scènes de chaos qui «resteront longtemps dans les mémoires»
«Les scènes vécues au Stade de France et aux alentours, avant et après le coup d'envoi, samedi soir, resteront longtemps dans les mémoires pour toutes les mauvaises raisons. Le Liverpool FC veut que les supporters sachent que l'aide d'experts est disponible», indique le club sur son site officiel.
Une liste d'associations et de lignes d'assistance téléphonique a ainsi été mise à la disposition des supporters, que ce soit pour les jeunes ou les adultes.
Le club demande également aux supporters ayant assisté au match de remplir un formulaire de retour d'expérience afin de mieux comprendre les dysfonctionnements.
déjà 5.000 témoignages
Ce mercredi, le directeur exécutif de Liverpool, Billy Hogan, a annoncé avoir déjà reçu 5.000 témoignages et affirmé avoir été «horrifié» par ce qu'il a lu.
Les incidents du Stade de France ont trouvé un écho particulier chez les supporters de Liverpool qui restent hantés par la catastrophe du stade d'Hillsborough en 1989.
Pas moins de 97 personnes avaient perdu la vie lors d'une immense bousculade avant un match entre Liverpool et Nottingham Forest, dans le stade de la ville de Sheffield en Angleterre.
Un drame pour lequel les fans des Reds avaient longtemps été tenus responsables, avant que les mauvaises décisions de la police ne soient reconnues.