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Les 3 infos majeures, hors coronavirus, du dimanche 12 avril

[MAX NASH / AFP]

Si l’épidémie de coronavirus et l’état de crise dans laquelle elle a plongé le monde attirent toutes les attentions, l’actualité se poursuit malgré tout aux quatre coins du globe. CNEWS a regroupé les informations majeures de la journée, qui ne sont pas liées au Covid-19.

La vie extraterrestre découverte grâce à un radiotélescope géant sur la lune ?

La Nasa projette très sérieusement d'installer un radiotéléscope géant dans l'un des cratères de la face cachée de la Lune.

Sa taille pourrait varier de 3 à 5 km de diamètre, selon les premiers travaux et schémas dévoilés par l'agence spatiale américaine. Un tel instrument pourrait surtout permettre d'accroître la probabilité de découvrir une intelligence extraterrestre, affirment les chercheurs qui planchent sur ce projet ambitieux. L'idée est ici de pouvoir observer l'univers en s'appuyant sur des longueurs d'ondes supérieures à 10 mètres, chose impossible actuellement pour les radiotéléscopes terrestres ou placés en orbite.

La Nasa entend ici rebondir sur le récent décret pris par Donald Trump, autorisant une éventuelle exploitation du sol lunaire par les Etats-Unis. Dans le cadre de ses nombreux think tanks (espaces de réflexion), l'agence envisage la construction d'un tel édifice dans le cadre de la future mission Artemis, qui vise à renvoyer des astronautes américains sur le sol lunaire dans les prochaines années.

Si ce projet venait à voir le jour, la Nasa propose d'ériger ce radiotéléscope sur la face cachée de notre satellite naturel. L'idée ici serait d'utiliser la Lune comme un bouclier, afin de protéger cet instrument des interférences radios venues de notre planète.

Autre atout d'un tel emplacement, la possibilité de profiter de l'ombre du soleil et de la Terre durant la phase de pleine lune, afin de scruter l'espace en relevant des détails actuellement inaccessibles pour les astrophysiciens et les astronomes.

De quoi obtenir de précieuses informations sur l'origine de l'univers et la présence éventuelle d'une intelligence sur d'autres exoplanètes.

Julian Assange a eu deux enfants avec son avocate pendant les sept ans qu'il a passés reclus à l'ambassade d'Equateur

Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, a eu deux enfants avec l'une de ses avocates alors qu'il était réfugié à l'ambassade d'Equateur, à Londres, dans les années 2010, a révélé celle-ci.

L'Australien, réclamé par les Etats-Unis qui veulent le juger pour espionnage, est le père de deux garçons de deux et un an, conçus avec Stella Morris, 37 ans, son avocate d'origine sud-africaine.

Le Mail on Sunday publie sur son site des photos de Julian Assange avec ses fils, ainsi qu'un entretien avec Stella Morris. Elle raconte notamment être «tombée amoureuse» de lui il y a cinq ans et affirme qu'ils prévoient de se marier. L'avocate explique avoir choisi de révéler l'existence des enfants, Gabriel et Max, parce qu'elle «craint que la vie d'Assange ne soit en danger s'il reste à Belmarsh», prison londonienne de haute sécurité où il est actuellement détenu, en pleine pandémie de coronavirus.

L’Australien et son avocate ont entamé leur relation en 2015 et le premier garçon aurait été conçu l'année suivante. Julian Assange a assisté à la naissance à Londres des deux enfants par liaison vidéo et a pu voir l'aîné, Gabriel, dans l'ambassade où il avait été amené en catimini. Les deux enfants sont citoyens britanniques, selon le Mail on Sunday, et ont rendu visite à leur père en prison.

La justice britannique a refusé fin mars de libérer sous contrôle judiciaire Julian Assange, 48 ans, qui craint de contracter le nouveau coronavirus. Elle a estimé qu'il y avait «des motifs sérieux de penser» qu'il pourrait ne pas se présenter à de futures convocations.

L'examen de la demande d'extradition du fondateur de Wikileaks a été suspendu jusqu'au 18 mai. Il est poursuivi aux Etats-Unis pour avoir diffusé à partir de 2010 plus de 700.000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan.

Les Etats-Unis lui reprochent d'avoir mis en danger des sources des services américains. De leur côté, les avocats d'Assange dénoncent une procédure politique fondée sur des «mensonges».

Assange a été arrêté en avril 2019 après sept ans passés reclus à l'ambassade d'Equateur à Londres, où il s'était réfugié après avoir enfreint les conditions de sa liberté sous caution, craignant une extradition vers les Etats-Unis.

Stirling Moss, «champion sans couronne» du sport automobile, est décédé

Fort de 16 victoires en Grand Prix entre 1955 et 1961 sans jamais devenir champion du monde de Formule 1, le Britannique Stirling Moss, «champion sans couronne» du sport automobile, est mort à l'âge de 90 ans, des suites d’une longue maladie.

«C'était le tour de trop. (...) Il a simplement fermé les yeux», a déclaré dimanche son épouse, Susie Moss, à l'agence britannique PA.

Le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Jean Todt, a salué sur Twitter la mémoire «d'une véritable légende du sport automobile qui restera à jamais parmi nous».

Le Britannique Lewis Hamilton, sextuple champion du monde de F1, a de son côté avoué que «[ses] conversations avec Sir Stirling Moss allaient [lui] manquer»: «Je suis vraiment reconnaissant d'avoir pu avoir des moments si spéciaux avec lui», a-t-il tweeté.

Quatre fois deuxième du championnat du monde de F1 (1955, 1956, 1957, 1958) et trois fois troisième (1959, 1960, 1961), Moss se retira de la compétition automobile après un grave accident en 1962, excepté pour des retours épisodiques.

Ses exploits ont chevauché la fin de la carrière de Juan Manuel Fangio et les débuts de celle de Jim Clark, expliquant la maigreur de son palmarès et son surnom de «champion sans couronne», pour reprendre le titre d'un livre qui lui a été consacré.

Mais la carrière de Sir Stirling - il a été anobli en 1999 - ne s'est pas limitée à la F1. Endurance, record de vitesse pure, courses de côtes... son palmarès est riche de 212 victoires pour 529 courses disputées au total.

Il a ainsi remporté les 24 Heures du Mans en 1956 pour Aston Martin et une victoire d'anthologie aux «Mille Miglia», en 1955, pour Mercedes-Benz.

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