Conséquence des terribles incendies qui ravagent l’Australie depuis des semaines, les glaciers de Nouvelle-Zélande brunissent.
Sur plusieurs images partagées sur Twitter, on constate que le glacier François-Joseph, situé dans l’île sud, arbore une couleur orange-caramel. Dans le ciel, une brume, elle aussi d’un aspect orangé, est également bien visible.
Des tonalités provoquées par l’arrivée ce mercredi des fumées des incendies en Australie, transportées par les vents.
Near Franz Josef glacier. The “caramelised” snow is caused by dust from the bushfires. It was white yesterday pic.twitter.com/Ryqq685Ind
— Fabulousmonster (@Rachelhatesit) December 31, 2019
#AUSTRALIANBUSHFIRES pic.twitter.com/7XDjERi71n
— Fabulousmonster (@Rachelhatesit) December 31, 2019
— Fabulousmonster (@Rachelhatesit) January 2, 2020
Conséquences désastreuses
Les images sont d’autant plus inquiétantes que les conséquences pourraient être considérables. L’ancienne Première ministre Helen Clark a souligné sur Twitter que la retombée des particules des incendies australiens pourrait accélérer la fonte de ces glaciers.
How one country's tragedy has spillover effects: Australian bushfires have created haze in New Zealand with particular impact on the south of the South Island yesterday & now spreading more widely. Impact of ash on glaciers is likely to accelerate melting: https://t.co/U3JRYkqL0F https://t.co/50ExGMdXR6
— Helen Clark (@HelenClarkNZ) January 1, 2020
Selon le professeur universitaire Andrew Mackintosh, spécialiste des questions environnementales, interrogé par le Guardian, la fonte pourrait être augmentée de 20 à 30% selon ses estimations. «Il est assez courant que la poussière soit transportée vers les glaciers de Nouvelle-Zélande mais la quantité transportée actuellement est phénoménale. Je pense n’avoir jamais rien vu de tel », a-t-il également souligné.
L'Australie est en proie aux incendies depuis le mois de septembre. Selon les premières données, ces feux sont les plus destructeurs de ces dernières années. Au moins 18 personnes ont été tuées et des centaines d'habitations ont été détruites. Ce jeudi 2 décembre, les autorités procédaient à l'évacuation des zones touristiques de la côte sud-est avant l'arrivée d'un nouveau pic de chaleur samedi 4 janvier.