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Un ministre de Trump fait polémique en associant les esclaves à des immigrés

Le ministre du Logement est finalement revenu sur ses propos quelques heures plus tard. [Brendan Smialowski / AFP]

Un membre de l’administration Trump est de nouveau à l’origine d’un tollé. Ben Carson, ministre du Logement, a en effet comparé lundi 6 mars les esclaves à des immigrés cherchant le «rêve américain».

«C’est ça l’Amérique : une terre de rêves et d’opportunités. Il y a d’autres immigrés qui sont venus ici dans la cale des navires négriers, ils ont travaillé plus longtemps, plus dur et pour moins», a ainsi souligné le ministre noir lors d’un discours devant ses employés. Et de poursuivre son allocution polémique : «eux aussi avaient le rêve qu’un jour, leurs fils, leurs filles, leurs petits-fils, leurs petites-filles, leurs arrière-petits-fils, leurs arrière-petites-filles puissent trouver la richesse et le bonheur sur cette terre».

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De tels propos ont aussitôt déclenché l’ire des internautes, d’organisations et de personnalités.

«Des immigrés ?», se demande l’organisation américaine de défense des droits civiques.

Le Anne Frank Center USA dénonce également des propos «tragiques, choquants et inacceptables». «Non, monsieur Carson, les esclaves n’ont pas immigré en Amérique. Ils ont été amenés ici violemment, contre leur volonté et ont vécu ici privés de liberté», a-t-il ajouté.

«Ca ne pas possible. Les esclaves n’étaient pas et ne sont pas des immigrés. On est en 20147», souligne Chelsea Clinton.

«Les ancêtres d’immigrants de Ben Carson».

«Les esclaves n’étaient pas des immigrés qui travaillaient pour moins que ça. Ils ont été enlevés, mutilés, violés et ont les a forcé à travailler jusqu’à ce qu’ils en meurent».

Rétropédalage 

Face au tollé, le ministre est revenu sur ses propos dans un message posté sur Facebook. «L’esclavage et l’immigration sont deux choses totalement différentes. Les esclaves ont été arrachés à leur famille et à leurs proches […] Les immigrés ont fait le choix de venir en Amérique, voyant ce pays comme une terre d’occasion», écrit l’ancien neurochirurgien, soulignant que «ces deux expériences ne devraient jamais être associées et oubliées». 

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