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«Calexit», quand la Californie part en quête de son indépendance

Golden Gate Symbole de l'Etat de Sacramento, le Golden Gate (San Francisco), ici capturé en 2006, est le deuxième pont suspendu le plus long des Etats-Unis après le Verrazano-Narrows Bridge dans l'Etat de New-York[GABRIEL BOUYS / AFP]

Alors que les négociations sur le Brexit sont en cours, une nouvelle vague indépendantiste progresse outre-Atlantique. Le mouvement du « Calexit » vise à donner à la Californie son indépendance totale vis-à-vis des États-Unis.

Le secrétaire d’Etat de la Californie, Alex Padilla, a donné son accord jeudi 26 janvier, pour une collecte de signatures visant à défendre le «Calexit». La campagne a débuté hier avec un objectif bien précis : les défenseurs d’une Nation de Californie ont 180 jours (jusqu’au 25 juillet) pour récolter 585 407 signatures.

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Référendum d'ici 2019 ?

Si cet objectif est atteint, la proposition sera soumise au vote lors des élections de novembre 2018, visant à renouveler les représentants des deux chambres du Congrès américain. Une validation mènerait à une modification de la Constitution du Stars and Stripes, notamment sur la partie incluant la Californie comme «partie inséparable des États-Unis». S’enclencherait alors une procédure de référendum, qui demanderait aux électeurs de trancher d’ici 2019.

Sixième puissance économique du monde

Ce mouvement indépendantiste a gagné en charme auprès des Californiens depuis la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle. Plus que jamais, les partisans du «Yes California» estiment que leur Etat, qui a accordé presque deux fois plus de votes à la démocrate Hillary Clinton lors du scrutin présidentiel, est peu en phase avec le reste des États-Unis. Et ce ne sont pas les décrets anti-immigration récemment signés par Trump qui vont inverser la tendance, la Silicon Valley employant des milliers d’immigrés.

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Si un divorce entre la Californie et les États-Unis paraît aujourd’hui encore très improbable, les arguments des pro-Calexit ne sont pas dénués de tout sens. Fort de sa Silicon Valley, le Golden State indépendant serait la sixième puissance économique du monde.

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