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Régionales à Berlin : percée de la droite populiste

Georg Pazderski, candidat du parti AfD (Alternative pour l'Allemagne), vote aux élections régionales à Berlin le 18 septembre 2016 [Wolfgang Kumm / dpa/AFP] Georg Pazderski, candidat du parti AfD (Alternative pour l'Allemagne), vote aux élections régionales à Berlin le 18 septembre 2016 [Wolfgang Kumm / dpa/AFP]

Le parti conservateur d'Angela Merkel a enregistré dimanche le pire résultat de son histoire pour des élections régionales à Berlin, tandis que la droite populiste a réalisé une percée, selon les sondages sortie des urnes des chaînes de télévision publique.

L'Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière allemande n'a recueilli que 18% des suffrages, en recul de plus de 5 points par rapport au dernier scrutin de 2011, ce qui va très probablement l'obliger à quitter le gouvernement local de la capitale allemande dont elle faisait partie jusqu'ici avec les sociaux-démocrates, selon les sondages des chaînes ARD et ZDF. Le mouvement de droite populiste Alternative pour l'Allemagne (AfD), fer de lance de l'opposition à la politique d'ouverture aux réfugiés d'Angela Merkel dans le pays, fait lui son entrée dans le parlement local avec entre 11,5 et 13% des voix, selon les sondages.

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Il s'agit du deuxième revers électoral en deux semaines lors d'un scrutin régional pour le parti de la chancelière, qui avait été devancé début septembre dans le nord-est du pays par l'AfD, et ce à un an des prochaines élections législatives. Ce mouvement protestataire, né il y a seulement trois ans, capitalise sur le mécontentement et les inquiétudes que suscite dans l'opinion l'arrivée d'un million de réfugiés dans le pays en 2015.

Le parti social-démocrate (SPD) essuie lui aussi à Berlin de fortes pertes par rapport à 2011, mais plus limitées, et il arrive en tête du scrutin avec 23% des voix. Cela devrait permettre au maire actuel Michael Müller, membre de ce parti, d'être reconduit dans ses fonctions. Il a indiqué lors de la campagne vouloir former une coalition de gauche avec les écologistes, crédités dans les sondages sortie des urnes de 16,5% des voix, et la gauche radicale de Die Linke, autre parti populiste en Allemagne, qui progresse de quatre points environ avec entre 15,5% et 16,5 des suffrages, selon les sondages.

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