L'équipe de campagne d'Hillary Clinton soupçonne Moscou d'être à l'origine de la fuite de 20 000 emails de responsables du parti démocrate.
La publication de certains de ces courriels, qui a plongé le parti dans l'embarras vendredi 22 juillet, aurait été orchestrée par la Russie pour favoriser Donald Trump, selon plusieurs experts. Le parti démocrate a en effet été récemment victime d'un piratage informatique mené par deux groupes de hackers proches des autorités russes, «Cozy Bear» et «Fancy Bear».
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Le Kremlin a démenti ces accusations, évoquant ce mardi 26 juillet «des informations absurdes» et «des tentatives maniaques d'utiliser la Russie dans la campagne électorale aux USA». De son côté, le fondateur du site WikiLeaks, qui a publié les mails, a souligné qu'il n'y avait «aucune preuve».
Mais pour le spécialiste des cyber-technologies Thomas Rid, professeur au King's College de Londres, l'implication de Moscou fait peu de doute. «Les indices qui relient le piratage du parti démocrate à des opérateurs russes identifiés sont très forts», explique-t-il dans une tribune publiée sur le site Motherboard.
Just Out: "All Signs Point to Russia Being Behind the DNC Hack," by yours truly @motherboard @VICE https://t.co/fEbc7TEyCP
— Thomas Rid (@RidT) 25 juillet 2016
La proximité idéologique entre Donald Trump et Vladimir Poutine devient peu à peu un sujet important de la campagne électorale américaine. Le président russe chante en effet régulièrement les louanges du candidat à la Maison Blanche, qui tient un discours très critique vis à vis de l'OTAN.