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Italie : ce que l’on sait de la catastrophe ferroviaire

La collision a fait 27 morts et plus de 50 blessés.[MARIO LAPORTA / AFP]

La collision frontale entre deux trains survenue mardi 12 juillet a fait au moins 27 morts et plus de 50 blessés dans les Pouilles (Italie). 

Une collision frontale 

Il était 11h30 mardi 12 juillet quand deux trains italiens sont entrés en collision en pleine campagne, dans la région des Pouilles, entre Ruvo et Corato. Les deux rames se trouvaient sur la même ligne ferroviaire locale.

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Il s'agit de l'un des rares endroits en Italie où il n'y a pas de double voie pour les trains. Il s'agit du pire accident qu'a connu le pays depuis ces dix dernières années. Le quotidien italien La Republica rapporte les paroles d'un policier secouriste qui évoque «une scène effrayante, hallucinante». «J'ai vu des personnes mortes, d'autres qui demandaient de l'aide et d'autres qui pleuraient, la scène la plus terrible de ma vie», a-t-il ajouté. 

27 morts et de nombreux blessés 

«Nous avons 25 morts confirmés et deux personnes dont les restes n'ont pas été trouvés. Les blessés sont 50», a indiqué ce mercredi 13 juillet Luca Cari, porte-parole des pompiers. Ce bilan pourrait évoluer. Pour faire face aux hémorragies les autorités locales ont lancé un appel aux donneurs de sang

Un trajet emprunté par les jeunes

«Quand je suis arrivé sur les lieux, j'ai eu envie de vomir. Ce trajet est surtout emprunté par des jeunes étudiants de l'université de Bari, il assure la liaison entre les petites villes et l'université», a déclaré sur Rai News 24 Lucia Olivieri, journaliste d'information locale.

Des dizaines de véhicules de secours, des ambulances ainsi que les forces de l'ordre et les pompiers sont arrivés sur les lieux du drame. Les secours ont commencé à extraire les corps des victimes dont celui d'un enfant de quelques années. 

Les circonstances du drame sont encore floues

Pour le moment, personne n'explique la tragédie survenue. Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a promis que toute la lumière serait faite sur ce drame. «Nous ne nous arrêterons pas tant que toute la lumière ne sera pas faite. Maintenant c'est le moment des larmes et il faut en premier lieu récupérer les victimes et les blessés», a-t-il déclaré. 

Trois enquêtes ont été ouvertes : une de la justice, une du ministère des Transports et une de la société des chemins de fer, Ferrotramviaria.

Il pourrait s'agir d'une erreur d'aiguillage. Pour cause, le tronçon entre Corato, situé à mi-chemin entre les deux villes, et Andria, à une dizaine de kilomètres en direction de Barletta, est constitué d'une voie unique sur laquelle un convoi ne peut s'engager que si les chefs des gares de ces deux villes se mettent téléphoniquement d'accord pour laisser passer un train dans une direction ou dans l'autre. Il s'agira de déterminer comment les deux rames ont pu emprunter la même voie en même temps.

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