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Proche Orient : les violences inquiètent les Occidentaux

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a prévu de s'entretenir avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu [Brendan Smialowski / Pool/AFP]

Les violences entre Israéliens et Palestiniens ne laissent pas la communauté internationale indifférente.

Ce lundi, John Kerry a réclamé l’arrêt des heurts en tout genre et appelé les deux camps à «la retenue». Le secrétaire d’Etat américain a annoncé que des rencontres seraient programmées dans les prochains jours entre lui et les principaux acteurs du conflit : le Premier ministre israélien Benyamin Netanhayou, en Allemagne, et le président palestinien Mahmoud Abbas, au Proche Orient.

Mais les Etats-Unis ne sont pas les seuls à être inquiets face à ce cycle de violence interrompue. La France, de son côté, aurait évoqué une possible présence internationale sur le site de l’esplanade des Mosquées, via les Nations Unies. Une proposition qui a valu à l’ambassadeur français en Israël d’être convoqué au ministère des Affaires étrangères israélien. L’occasion pour Israël de lui faire part de son «opposition résolue» à cette suggestion.

Dans le même temps, la mort d’un Erythréen de 29 ans mettait le pays en émoi. Habtom Zarhum a été tué dimanche soir à la gare routière de Beersheba (sud), lors d’une nouvelle attaque au couteau. Pris pour l’assaillant, qui a tué un soldat israélien, le jeune homme s’est fait tirer dessus par un agent de sécurité, a été roué de coups par la foule, et a succombé plus tard à ses blessures. Après cette tragique conséquence du climat de tension, Benyamin Netanhayou a rappelé lundi aux Israéliens que personne ne devait se faire justice soi-même et «appliquer ses propres lois». 

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