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Tour d'Europe de l'hygiène bucco-dentaire

Un gros pourcentage d'Européens ont encore peur du dentiste [PHILIPPE HUGUEN / AFP]

A l'occasion de la journée mondiale de la santé bucco-dentaire qui a lieu vendredi, tour d'Europe des habitudes en matière d'hygiène de la bouche.

 

Parce qu’ils ne sont généralement pas mortels, les problèmes de santé ayant attrait à la bouche et aux dents sont souvent sous-estimés. Afin d’y remédier, l’Organisation mondiale de la santé organise chaque année, le 20 mars, la journée mondiale de la santé bucco-dentaire. A travers cette journée de sensibilisation, les différences de comportements et d’habitudes en la matière.

Selon une étude Ipsos, réalisée auprès de 3 500 personnes à travers le continent, 57% des Européens déclarent se rendre régulièrement chez le dentiste. Mais il existe une grande différence entre les Allemands, qui sont 83% à y aller une fois par an, et les Français, qui sont quatre sur 10 à ne prendre rendez-vous qu’en cas de problème.

Les Italiens, eux sont les champions du brossage de dents, qu’ils effectuent en majorité (86%) deux fois par jour. Ils sont également nombreux à utiliser du fil dentaire (38% au moins une fois par jour, quand 6 Français sur 10 ne s’en sont jamais servi). Le bain de bouche, lui, est plébiscité par les Espagnols (51%, contre 12% en France et 37% en Europe).

 

Des caries par milliards

Si les habitudes bucco-dentaires se sont améliorées ces dernières années, des progrès sont encore à faire. Une étude publiée le 4 mars dernier, dans le Journal of Dental Research, estimait à 2,4 milliards (soit un tiers de la population mondiale) le nombre d’adultes qui ne font pas traiter leurs caries dentaires. La première raison invoquée reste le coût des soins, devant la peur du dentiste. Avec 68% de caries non soignées, les Lituaniens font figure de plus mauvais élève. La France, elle se situe au même niveau que l’Italie (50%).

Une négligence qui peut avoir des conséquences très graves, allant du simple abcès à l’infection qui, si elle n’est pas détectée assez tôt peut s’étendre à l’os ou au sang et se transformer en septicémie. 

 

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